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Par ozy le 2 Février 2013 à 00:00
Venise pour le bal s'habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre ses souffre-douleurs.Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l'œil.Le docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés,
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.Heurtant Trivelin, qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.Ah! Fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit: C'est elle!
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr.Et j'ai reconnu, rose et fraiche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.
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Par ozy le 1 Février 2013 à 00:00
Embrasant mes sens de ta flamme
Nourrissant mon corps d’une aura délicieuse
Source lumineuse de mes désirs
Uni avec toi dans la félicité
Tes cheveux bougeant dans un ciel parfumé
Légère plume frôlant ma sensibilité
Intimité dans l’alcôve de ta beauté
Troublant mon regard d’un voile de séduction
Effleurant ma peau de volupté
Mais qui es- tu ?
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Par ozy le 31 Janvier 2013 à 00:00
(c’est une pensée pour notre Line )
Cueillons les douceurs
Nous n’avons à nous
Que le temps de notre vie
Proverbe persan
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Par ozy le 30 Janvier 2013 à 00:00
Je sais bien, tu m’as croisé parfois,
Dans la nuit, dans des endroits de malfrats,
Des lieux maudits, mal fréquentés,
Justement avec des frères
Qui ont fait des années de ratières,
Réprouvés par la justice et par la loi des hommes
Et parfois tu te demandes,
Avec tout ce que j’ai écrit, tout ce que j’ai fait,
Pourquoi je suis encore là,
A cette heure, disponible, cinq heures du matin,
A chercher non pas la vérité absolue, mais une vérité relative,
Qui sort parfois, de la bouche des hommes ou des femmes
Qui ont tellement survécu, tellement survécu,
Mais tu sais, ce que je cherche, c’est pas ce que tu crois
Et ce que j’écris, c’est pas que tu crois
C’est un cri d’alarme,
Des mots d’amour,
Je suis là sans arme, seul, dans le petit jour,
Je n’ai plus de larmes
Mes yeux sont trop lourds
Ma voix se lézarde, seule, seule, sur mes mots d’amour
Et parfois, ces mots d’amour sont d’une violence incroyable
Avec des batteries métalliques
Et des guitares saturées de heavy rock métal
Ces mots qui sortent du granit de la rue,
Ces mots qui sortent de la pourriture des villes,
Bétonnées, fissurées,
Ces mots violence,
Je casse ma voix
Après j’en ai même plus pour t’adresser la parole à la fin du concert
Ces mots violence que je balance à la tête des gens,
C’est pas ce que tu crois,
C’est pas ce que tu crois,
Allez, viens, c’est des mots d’amour !
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Par ozy le 29 Janvier 2013 à 00:00
Etendu sur la terre ,
ce grand voile blanc
Plus un oiseau ne chante
Plus une couleur n’existe
Nos rêves sont noyés par ce brouillard
Nous sommes retirés dans un monastère
ps : à vous qui la connaissiez, je vous demande d’avoir une pensée recueillie pour Line et sa famille comme moi
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Par ozy le 28 Janvier 2013 à 00:00
Pourquoi devons-nous vivre dans un monde de violence ?
Il ne se passe pas un jour sans que des gens souffrent de la violence des autres.
Cette violence peut être verbale, physique ou autre.
Plus nous avançons dans le temps et plus celle-ci devient grande.
Comment peut-on laisser faire ce genre de comportement, avons-nous peur de regarder ce qu'il se passe dans nos citées au risque de nous attirer les foudres de certains.
Devons-nous cautionner toute cette violence, sommes-nous prêt à agir pour que nos enfants n'aient plus peur d'aller en classe sans se faire racketter.
Nos lois sont-elles suffisantes pour punir de tels agissements... ?.
Je pense que nous sommes loin de tout cela.
La société avance mal en laissant derrière elle toutes ces questions en suspens et en fermant les yeux.
Le plus important aujourd'hui, c'est l'argent, le reste n'apporte rien...
Sommes-nous tous assez bêtes pour suivre cette façon de voir les choses, je ne pense pas.
Il faut bien du courage pour ceux qui osent dire : plus de violence !!
Allons-nous devoir laisser nos grands-parents se faire agresser parce qu'ils n'ont pas la force de pouvoir se défendre ?
Laisser nos voitures au feu, nos appartements saccagés par une poignée de jeunes qui ne savent plus faire la différence entre le bien et le mal.
Les parents sont démissionnaires de l'éducation de leurs enfants.
Notre rôle n'est pas de faire en sorte que la génération à venir soit une génération qui se sente bien dans ses baskets au mépris de toutes règles,
mais que ce soit une génération respectueuse des lois et des aînés, comme nous l’étions.. alors elle sera bien dans ses baskets....
Agissons pour qu'il en soit ainsi - ne restons pas sans rien faire.
Eradiquons à notre échelle ......la mauvaise éducation, les dealers, l'accent des quartiers, les "nounous" (vous savez les femmes arabes ou noires qui gardent la drogue)
Eradiquons les rappeurs, mieux vaut le slam...
Eradiquons les abus de tous ordres ..
Si seulement une petite lueur se profilait.... mais rien !!! même le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires..
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Par ozy le 27 Janvier 2013 à 00:00
Le vent dans les branches
Les arbres se penchent
Tendresse
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Par ozy le 25 Janvier 2013 à 00:00
Ton jardin est secret et garde tes mystères
Sur tes lèvres un sourire moqueur
Vis dans tes pensées, toi la femme sensible.....
Tu as tant à donner et tu créés des histoires
Où des princes vivent encore
Tu es la princesse dans un beau château fort
Tu soupires d’amour pour un beau cavalier
Tout là-haut dans ta tour
Calmement tu patientes : que s’éteigne le jour !!
La nuit décuple encore ton imagination
Revêt de son charme toute ta maison
Elle donne un éclat à ta douce peau claire
Si beau est ton visage
Il flotte un parfum aux fragrances délicates
L’écrin de tes paupières abrite deux agates
Tu parais si fragile dans cette vie chimère
Impudique tu exposes ton corps
Faisant naître sur tes joues la roseur de la rose
Puis lentement emportée par les anges tu t’endors
Chaque jour ils t’emmènent aux confins de l’étrange
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