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Par ozy le 27 Novembre 2012 à 00:00
Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours
Et ne point espérer de caresse en retour.
Pour l’avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
C’est ce dont je désire, lecteur, t’entretenir.
Après dix ans et plus d’homériques batailles,
De méchants pugilats, d’incessantes chamailles,
Un chien estoit bien aise d’avoir signé la paix
Avecque son voisin, chacal fort éclopé
A l’allure fuyante, que l’on montroit du doigt,
Qui n’avoit plus qu’un oeil, chassieux de surcroît,
Et dont l’odeur, partout, de loin le précédoit.
Voulant sceller l’événement
Et le célébrer dignement,
Le chien se donna grande peine
Pour se montrer doux et amène.
Il pria le galeux chez lui,
Le fit entrer, referma l’huis,
L’assit dans un moelleux velours
Et lui tint ce pieux discours :
« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
Profitez, dégustez, sachez combien je voue
D’amour à la concorde nouvelle entre nous !
Hélas, que j’ai de torts envers vous et les vôtres,
Et comme je voudrois que le passé fût autre !
Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
L’interpellé eut très à coeur
D’obéir à tant de candeur.
La gueule entière à son affaire,
Il fit de chaque plat désert
Cependant que son hôte affable
Se bornoit à garnir la table.
Puis, tout d’humilité et la mine contrite,
En parfait comédien, en fieffée chattemite,
Il dit : « Mais, j’y songe, mon cher,Nous voici faisant bonne chère
Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.Allons-nous les laisser jeûner jusqu’au matin ? »
« Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâtin,
Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
Des grands et des menus, même des minuscules.
Ils avoient tant de crocs, de rage et d’appétit,
Ils mangèrent si bien que petit à petit
Les vivres s’étrécirent comme peau de chagrin
Jusqu’à ce qu’à la fin il n’en restât plus rien.
Ce que voyant, l’ingrat bondit :
« Ah ça, compère, je vous prédis
Que si point ne nous nourrissez
Et tout affamés nous laissez
Tandis que vous allez repu,
La trêve entre nous est rompue ! »
Ayant alors, quoi qu’il eût dit,
Retrouvé forces et furie,
Il se jeta sur son mécène,Et en une attaque soudaine
il lui récura la toison,
Aidé de toute sa maison.
Puis, le voyant à demi mort,
De chez lui il le bouta hors.Et l’infortuné crie encore
«La peste soit de mon cœur d’or ! »
Retenez la leçon, peuples trop accueillants :À la gent famélique, point ne devez promettre.
Ces êtres arriérés, assassins et pillardsMarchent en rangs serrés sous le vert étendard.
Vous en invitez un, l’emplissez d’ortolans,Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il vous faut lui remettre.
Jean de LA FONTAINE
20 commentaires -
Par ozy le 26 Novembre 2012 à 00:00
Ce mot « liberté » donne l’impression de savourer délicatement un gâteau
moelleux et sucré... au goût de cannelle et d’épices des pays dits autrefois
d’Orient.....
Ou de prendre un thé au jasmin avec ces biscuits au gingembre dans un boudoir
sensuel et parfumé ...
La liberté des belles capricieuses à chignons qui rêvaient de trouver un homme
qui soit à la hauteur de la compétition et suffisamment séduisant......
......... dont elles se disputeraient l'âme... et le corps?
La liberté vous tenterait-elle ???
20 commentaires -
Par ozy le 25 Novembre 2012 à 00:00
J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
Je suis l'homme médiatique
Je suis plus que politique
Je vais vite très vite
J'suis une comète humaine universelle
Je traverse le temps
Je suis une référence
Je suis omniprésent
Je deviens omniscient
J'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
J'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
J'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
J'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons
Vous savez que je suis
Un homme pressé
Je suis
Un homme pressé
Et puis je traverse le temps
Je suis devenu omniprésent
Je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite, très vite
Ma carrière est en jeu
Je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
J'suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
j'aime ce mec, dommage qu'il débloque encore ....
c'est un bon artiste
18 commentaires -
Par ozy le 24 Novembre 2012 à 00:00
Assis au bord de la mer, un homme...
Bruissent les vagues bleues....
L’homme regarde le soleil ...
Ses yeux sont verts....
16 commentaires -
Par ozy le 20 Novembre 2012 à 18:54
Je suis obligée de faire
une pause de
quelques jours
pour cause de formation
si j’ai le temps je passerai sur vos blogs
sans problème
Bisous à tous et toute s
Ozy
13 commentaires -
Par ozy le 20 Novembre 2012 à 00:00
Jusqu’à quel point connait-on la personne qu’on a épousée ?
On échange des serments, des alliances, on fait bâtir une maison, on élève une famille.......
On dort à côté toutes les nuits, on voit si souvent le corps nu de son conjoint qu’il nous devient aussi banal que le nôtre.
Parfois on fait l’amour.
Parfois on sent les mains de son mari sur son corps, il nous pousse à nous rapprocher......
Et c’est le même homme le dimanche matin met un tablier à frou frou pour vous préparer le petit déjeuner de la famille.....
Et vous vous émerveillez d’autant de gentillesse,
de la capacité de votre mari à être à la fois votre amant lubrique et un homme attentionné.....
Il n’y a qu’un pas à faire pour vous demander quels autres rôles ils pourrait jouer ?
Quelle autres facettes de sa personnalité ne connaissez-vous pas ?
Non, je ne suis pas en train d’écrire un polar noir, avec un meurtre comme final..... je réfléchis seulement....
Combien de femmes ont-elles été trompées par cette attitude ?
Alors ? Vous en pensez quoi ????
9 commentaires -
Par ozy le 19 Novembre 2012 à 00:00
La violence peut être autre que les coups, elle peut être la parole.
Celle qui nous frappe en pleine figure.
Cette parole qui nous laisse un goût amer et qui peut être comparée à une gifle.
Pourquoi tant de méchanceté, avons nous le droit de traiter l'autre avec mépris ?
Pourquoi tant de haine au nom bien souvent de l'amour, de l'amitié et
de l'argent et des religions ?Des personnes ne peuvent vivre sans, elles sont avides.
Ne pouvons nous pas essayer de vivre sans avoir peur d'être à tout moment agressés dans notre quotidien.
Il y a tellement de questions que je me pose chaque jour.
Souvent, je rencontre des gens qui souffrent pour un mot de trop.
Je me dis que cela n'est pas juste, si le monde faisait de son mieux pour vivre dans l'harmonie, la terre tournerait dans le bon sens.
Mais cela n'est pas le cas malheureusement.
On aime faire le mal pour le mal.
On s'enrichit sur le malheur de l'autre.
On le vole, on l'insulte, on le jalouse.
A mes yeux, se sont des choses inacceptables, condamnables.
Arrêtons de nous voiler la face, de donner des circonstances atténuantes.
On ne pourra jamais avancer en acceptant cela.
Nous ne pouvons pas continuer à dire : que pouvons-nous faire sinon que subir... . ?
11 commentaires -
Par ozy le 18 Novembre 2012 à 00:00
La taille de votre corps compte peu,
Celle de votre cerveau compte beaucoup,
Mais celle de votre coeur compte par-dessus tout !
16 commentaires
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