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    Il avait toujours considéré la mort comme une amie, une complice, une confidente

    Elle l’accompagnait depuis si longtemps déjà

    Contrairement à la plupart des gens il ne la craignait pas mais il l’envisageait parfois comme une possible épouse

    Épouser la mort...

    Une formule romantique, lourdement romantique même, maïs l’idée lui plaisait

    Il savait que le mal dont il souffrait portait un nom : dépression

    Il se complaisait dans cette souffrance...

     


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    C’était là, dans le jardin ombré...

    Une ombre froidement embusquée.... comme un voleur...

    Ombre sur l’herbe verte,  certes moins verte la nuit

    Dans les arbres, le cri d’un rossignol

    Dans le fond une gloriette, des nids et  des roses

    Qui faisaient un superbe décor agreste....

     

     

     

     

     


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    La lueur de braise d'un feu mourant

     

    Brille à travers la fenêtre

     

    Assaut  de l’iode apporté par la brise

     

    Érotisme effarouché ......

     

    Flèche se dirigeant directement vers le  cœur,

     

    L’acte s'est déroulé dans un mouvement incroyable.

     

    Prélude à un moment inoubliable......

     

    ............ Beaucoup trop sauvage pour être apprivoisé

     

    .........Chargé avec panache,

     

    Souvenir lointain d’un mode de vie.............

     

    Fragments de souvenirs d'un passé ...........

     

    ..........Sombre comme la toile de la nuit,

     

    Dangereux  mais encore plus sombres et plus denses

     

    Caractère très austère et dramatique......

     

    .......Sans  concession

     

    Ruée vers l'aventure attisant les ailes.

     

    Visions, sons et  odeur  provenant des rêves et des jeux,

     

    Favorisant la  volonté de voyager...........

     

    Et se transformant en conscience..............

     

     

     


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  • CONDITIONS DE TRAVAIL INHUMAINES CHEZ APPLE TAIWAN

     

     

     

     

    Consommateur, quel est le prix du malheur d'une multitude pour une parcelle de ton propre bonheur?

    Toi qui est amateur des grandes réalités de ce monde voit comment ce qui est arrivé chez nous est fabriqué là bas.

    Votre monde surfait ne connait pas la fortune  des grands noms qui basent cette fortune sur des insignifiants ( j'ai nomme les enfants et les habitants des pays du quart monde...) et n'hésitent jamais depuis la nuit des temps à les utiliser. 

    Réveillez-vous révolutionnaires de canapé,  gorgés de préjugés et de publicités qu'on vous diffuse pour  consommer depuis votre plus tendre âge.

    Votre réalité ne vaut pas les camps esclavagistes qui ont trop fait de dégâts car la vie ne se résume pas à vos amis et à acheter pour vous divertir.

    Pensez aux enfants esclaves à qui on ne donne meme pas 1 euro par jour....

     

     


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    Trop de pluie cet hiver

    qui se souvient encore

    de la lumière du soleil ??

     


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  • LE MENDIANT   (Victor Hugo) .......

     

     

    Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. 

    Je cognais sur ma vitre ; il s’arrêta devant ma porte, que j’ouvris d’une façon civile. 

    Les ânes revenaient du marché de la ville, 

    Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. 

    C’était le vieux qui vit dans une niche au bas 

    De la montée, et rêve, attendant, solitaire, 

    Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, 

    Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu. 

    Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. 

    Comment vous nommez-vous ? » 

    Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » 

    Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » 

    Et je lui fis donner une jatte de lait. 

    Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, 

    Et je lui répondais, pensif et sans l’entendre. 

    « Vos habits sont mouillés, dis-je, il faut les étendre devant la cheminée. »

    Il s’approcha du feu. 

    Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, 

    Étalé largement sur la chaude fournaise, 

    Piqué de mille trous par la lueur de braise, 

    Couvrait l’âtre, et semblait un ciel noir étoilé. 

    Et, pendant qu’il séchait, ce haillon désolé d’où ruisselaient la pluie et l’eau des fondrières, 

    Je songeais que cet homme était plein de prières, 

    Et je regardais, sourd à ce que nous disions, 

    Sa bure où je voyais des constellations. 

     

     


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  • Tableau Rodolfo Arrellano

     

    Est-ce le paradis ??? 

      Cet univers de rêve, peuplé de sirènes, de nymphes et de sylphides… 

      Des formes suggestives, des odeurs envoûtantes, 

      Des matières sophistiquées et changeantes.  

      Si j’étais un homme 

      Je voudrais bien  faire un aller-retour 

      Juste pour voir ...... 

     


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    QUAND JE SUIS DES YEUX.........................

     

      

    Quand je suis des yeux, sur le cadran d'une horloge, le mouvement de l'aiguille qui correspond aux oscillations du pendule, je ne mesure pas de la durée, comme on paraît le croire;

    je me borne à compter des simultanéités, ce qui est bien différent.

    En dehors de moi, dans l'espace, il n'y a jamais qu'une position unique de l'aiguille et du pendule, car des positions passées, il ne reste rien.

    Au-dedans de moi, un processus d'organisation ou de pénétration mutuelle des faits de conscience se poursuit, qui constitue la durée vraie.

     C'est parce que je dure de cette manière que je me représente ce que j'appelle les oscillations passées du pendule, en même temps que je perçois l'oscillation actuelle.

    Or, supprimons pour un instant le moi qui pense ces oscillations du pendule, une seule position même de ce pendule, point de durée par conséquent.

     Supprimons, d'autre part, le pendule et ses oscillations; il n'y aura plus que la durée hétérogène du moi, sans moments extérieurs les uns aux autres, sans rapport avec le nombre.

    Ainsi, dans notre moi, il y succession sans extériorité réciproque;

    en dehors du moi, extériorité réciproque sans succession. " 

     

     


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