Sandales, shorts, tenues d’été.

Depuis longtemps sont  remisés

L’automne  à pas lents s’installe
Les feuilles d’or tombent en rafale.
Une odeur de chrysanthèmes.

Rôde sur mon poème

Les cimetières sont dorés
D’ici peu les stèles seront décorées
Je pense à toi.
A ton corps chaud

Mon cœur est nostalgique
Là sur ce banc
Des amoureux sont seuls

En les voyant je pense à nous
A nos rêves fous les plus fous

Il pleut des feuilles
Monte mon col

Sors ma capuche.
Le vent coriace déshabille
Arbres roux et brindilles

De gros nuages gris
Nous regardent avec mépris

 

 

 

 

 

 

 

 

A BIENTOT........

 

 

 

 

 

Dans  tes yeux

Un petit nuage......

Tendre clair-obscur

 

Qui se plaindrait

de la lumière du soleil

d’automne.....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Seule  avec le vent

Une passante lutte

Elle me tend la main

Tourbillon de feuilles

Quelle épopée.......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'enfermerai dans ma hutte
Les semelles usées de mes voyages
J'entraînerai dans ma chute
La pluie de tous mes gros nuages
Quel soulagement pour mes veines
Quelle tranquillité pour mon sang
La nouvelle race inhumaine
Ne me fait pas plus peur qu'un géant

J'emporterai dans mon arbre
Une photocopie de ton cœur
Je graverai sur un grand marbre
Une épitaphe pour mes erreurs
Quel soulagement pour ma bouche
Quelle tranquillité pour ma voix
Les générations qui se couchent
.........

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le café qui passe .....

 

Silence, odeur.....

 

Maison silencieuse.......

 

Une heure avant l’aube.......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’été s’en va.....

 

Plus de papillons autour du buddleia

 

Grand vide.....

 

Je regarde impavide......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous ligo mai uno paraulo que cènt gumo.....

   

Vous lie plus une parole que cent cordages de marine.......

 

 

 

 

 Tableau de Neil Waldmann

"Richesse en osier" 

 

 

Je suis un vieux panier d’osier

 

Avec mon histoire à raconter.....

 

J’en ai vu des visages... de femmes..

 

Jeunes ou moins jeunes.

 

J’ai transporté des draps qu’on emmenait sécher au soleil, étendus sur l’herbe verte,

 

Du linge battant au vent....

 

Maintenant j’ai changé de mains,

J’ai changé d’emploi......

Acheté dans une brocante ...

Je sers à transporter les fleurs coupées du jardin par une jeune femme très jolie...

Elle chante souvent...

Elle est très heureuse....

Cela se voit .......

Entourée de ses enfants...

De son époux qui l’aime tant

 Je ne suis qu’un panier d’osier.....

Plus tout jeune .....

Je vais finir mes jours gaiement.....

Et cela me rend très content....