Je me souviens d'une banlieue et d'un mec en cavale
D'une planque pas sûre, d'un bloc carbonisé
Un regard visionnaire à travers la fumée
Et d'un sourire d'enfant qui se foutait du mal

Sous les néons explosés

 Par de grands feux qui dératent
Tes quinze ans assassinés

  Et ton poème écarlate
Qui me chantera l'avenir
Indéchiffrable dans mes veines
Je sens cette envie d'en finir

 Comme une série américaine

Je me fous du bien et du mal
Du simulacre vidéo, l'ordre mondial

Gros plan sur un trottoir plein de sang et d'éther
Travelling barbelés protégeant les nantis
Les vigiles muets ramassant les débris
De vitrines éclatées, de gravats de poussières

Seul au milieu des paumés, un môme en état d'urgence
Avec son regard abstrait nous imposait sa distance

Une asphalte lointaine, un homme désossé par des chasseurs de prime
Flash banlieue parisienne, supermarchés pillés par des lofts et buildings
L'État veilleur de nuit derrière son gyrophare protège les victimes

Sécurité de choc pour le saccage de stocks et les noces de parking
Ma fille souterraine pour nos sangs mélangés un soir sur le drive-in
Loin du périphérique le temps se ralentit et la mort m'imagine

Quelques danses malsaines d'étranges mises en scène qui brûlent dans mes veines
Une asphalte lointaine ma fille souterraine m'a tatoué ma haine

Il avait dans la voix la plainte du métal
Du sang gris de la zone et le regard brûlé
Des rif décapants comme du verre pilé
Le rire cruel et dur de ceux qui ont eu mal

Sous les néons explosés
Quatre calibres qui claquent
Tes quinze ans assassinés
Sur ton poème écarlate

Qui me chantera l'avenir
Indéchiffrable dans mes veines
Je sens cette envie d'en finir
Comme une série américaine
Il se foutait du bien du mal
Et voulait braquer en solo l'ordre mondial..

 

écrite en 1991.

 

 

 

 

 

 

 

 

       

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son cœur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

 

 

 

Paroles F. Gall

Tableau "Le vase bleu" Cézanne

 

 

 

 

 

 

 

 

ROUGE ne peut s’empêcher de crier

 

Je suis la vie de chacun de vous

Je suis le sang..... je suis votre coeur qui bat

Je suis la couleur du danger et de la bravoure

Je suis toujours prêt à me battre pour la bonne cause

Je suis la couleur de la passion et de l’amour

Je suis le rubis....

 

 

 

 

BLEU  l’interrompt

 

Tu ne penses qu’en fonction de la terre

Mais considère le ciel et la mer

C’est l’eau qui la base de la vie

Le ciel offre l’espace la paix et la sérénité

L’eau opaline et turquoise des lagons abreuve la terre

Le ciel de soie amazonite scintille sur nos têtes

Et nous garde sereins.....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toi la paix,  je te salue

 Nous te cherchons

Pleine de joie et de sérénité

Tu es celle que nous désirons

Tu es pour nous  précieuse ........

 

Certaines personnes te rejettent

D’autres te recherchent

Ceux qui saturent de  toutes ces guerres

Dont nous n’avons que faire .......

 

Vivre heureux

Sans souci, en toi la paix

Vivre dans la sérénité.

Est ce trop demander ??

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui n'est que la mémoire

 

d'hier,  et demain le rêve

 

d'aujourd'hui.

 

 

 

 Khalil Gibran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vue était superbe.........

 

Doux étaient les soirs  et chaudes les après midi......

 

Aucune envie  de quitter la terrasse illuminée par les bougies, dont les flammes se reflétaient dans les verres et embrasaient le vin et rendaient les femmes plus belles et mystérieuses..............

 

 On aurait voulu rester là pour toujours....

 

A suivre d'un regard distrait la ligne d'horizon entrecoupée de cyprès, à écouter la voix douce de la maîtresse de maison....

 

A respirer le parfum délicat qui se dégageait du châle blanc dont elle s'était enveloppé les épaules...

 

Collines de Catane.....inoubliables....

 

 

 

 

"BOREAS"  -  tableau de John William Waterhouse 

 

 

 

 

 

 

 

  

Dans ce vieux carnet  ......

 

Retrouvé par hasard.......

Ces noms écrits à l’encre turquoise

 

N’ont plus de visage........

Le temps  passe ..... le temps joue.......

 

Mémoire en fuite.........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'homme rusé se montrera sur le chemin de la voie,

 

L'homme qui suit la voie ne connait pas la ruse,

 

Le sage déjoue les ruses de la voie .....

 

 

 

 

Shao Hin