Je suis une bougie unique,

Lorsque je suis allumée,

La lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes.

Par contre, avec d'autres bougies,

Toutes ensemble

Plus grande est notre clarté

Plus chaude est notre chaleur.es ensemble,
Grande devient notre clarté
Et forte est notre chaleur.
Il en est de même pour vous.
La lumière que vous donnez n'est pas grand chose.
Mais, avec celles des autres, c'est énorme

Parfois, Achille en a marre.

Il n'en peut plus de tout ce bruit.

De toute cette agitation.

De tout ce désordre.

Alors il sort.

Il va se promener le long de la rivière.

Olivier Adam

L’horizon a pour soubassement l'imaginaire

Il faut que le plan d'eau soit sans une ride

pour donner cette impression si forte.

 Ce n'est pas du vent puisqu'il ne souffle pas

Le silence est un message ambigü

Qui ne peut être décodé

Que par des paroles
 

Le temps qui s’égraine,

Le désir  fuit, le regard s’éteint.

Trop de déserts, de cages

Trop d’amants séparés, trop d’amours naufragées

Ces portes fermées, ces maisons qui ne servent à rien

Sur le quai de la vie, on oublie ses bagages,

La peur nous étreint et les liens sont brisés

On cherche un grand rêve,

Un passage

On voudrait retrouver la douceur d’un matin

Qui n’a pas su fleurir,

Alors le pourquoi silencieux  s’estompe

Le passé ressurgit

Le bonheur refleurira

Il y a toujours un banc
Un petit coin perdu

Pour arrêter le temps
Banc caché

Au fond d'un jardin
A Galway, à Séville ou Berlin

Un banc
Pour reposer son âme

Simplement regarder
Les mouvements du vent

Et écouter le silence

Forêt silencieuse, aimable solitude,

j'aime à parcourir votre ombrage ignoré
Dans vos sombres détours, en rêvant égarée,
J'éprouve un sentiment de quiétude

Au bruit des ruisseaux qui murmurent
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,

Sommeillant  à l'ombre des ormeaux !
Tout me plaît sous ces voûtes tranquilles
Ces genêts, ornement d’un lieu sauvage
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent frissonnant

Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.