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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:29
Ce passage laisse entrevoir une lumière de liberté.
Aucune tristesse et aucune désolation,
Plongé entre deux mondes, cet endroit magnifique perdu au milieu de nulle part.
Rien ne peut venir perturber ce moment de détente bien mérité.
Ce paysage nous entraine avec lui dans son délire.
Gare à la chute !!
Tout bascule.
La terre, le monde, et nous avec.
Côté pont, on peut voir la beauté, et de l'autre il a l'étrange, le mystère, on ne sait pas trop ce que cela peut bien cacher.
Paysage désertique, de dunes et de sable... des bras, des jambes, des corps
Tout est presque illusion. Devrait être illusion !!
Que fait cette tour plantée là ? un phare ???
Des créatures étranges volent au-dessus de cette mer qui semble calme : vautours, charognards ?
Surprenant ! cela cache peut être quelque chose de terrible ? secousse sismique, morts massives d’immigrés tombés à l’eau !
Pauvres gens .... venus chercher un monde meilleur
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:27
Sur les bords du Mississipi
Un alligator se tapit.
Il vit passer un négrillon
Et lui dit : « Bonjour, mon garçon. »
Mais le nègre lui dit : « Bonsoir,
La nuit tombe, il va faire noir,
Je suis petit et j’aurais tort
De parler à l’alligator. "
Sur les bords du Mississipi
L’alligator a du dépit,
Car il voulait au réveillon
Manger le tendre négrillon.
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:13
D’écrire des mots
Je ne sais me passer
Les lettres sont des fleurs
Elles fleurissent la prairie
Des fleurs qui irisent le cielComme une pluie d’étoiles
Le chef d’orchestreDe ces pétales dansants
Est un rêveur, au cœur songeur…
Qui manie la baguette avec amour
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:05
Quand la sueur de l'Indien se trouva brusquement tarie par le soleil
Quand la frénésie de l'or draina au marché la dernière goutte de sang indien
De sorte qu'il ne resta plus un seul Indien aux alentours des mines d'or
On se tourna vers le fleuve musculaire de l'Afrique
Pour assurer la relève du désespoir
Alors commença la ruée vers l'inépuisable
Trésorerie de la chair noire
Alors commença la bousculade échevelée
Vers le rayonnant midi du corps noir
Et toute la terre retentit du vacarme des pioches
Dans l'épaisseur du minerai noir
Et tout juste si des chimistes ne pensèrent
Au moyen d'obtenir quelque alliage précieux
Avec le métal noir tout juste si des dames ne
Rêvèrent d'une batterie de cuisine
En nègre du Sénégal d'un service à thé
En massif négrillon des Antilles
Tout juste si quelque curé
Ne promit à sa paroisse
Une cloche coulée dans la sonorité du sang noir
Ou encore si un brave Père Noël ne songea
Pour sa visite annuelle
À des petits soldats de plomb noir
Ou si quelque vaillant capitaine
Ne tailla son épée dans l'ébène minéral
Toute la terre retentit de la secousse des foreuses
Dans les entrailles de ma race
Dans le gisement musculaire de l'homme noir
Voilà de nombreux siècles que dure l'extraction
Des merveilles de cette race
Ô couches métalliques de mon peuple
Minerai inépuisable de rosée humaine
Combien de pirates ont exploré de leurs armes
Les profondeurs obscures de ta chair
Combien de flibustiers se sont frayé leur chemin
À travers la riche végétation des clartés de ton corps
Jonchant tes années de tiges mortes
Et de flaques de larmes
Peuple dévalisé peuple de fond en comble retourné
Comme une terre en labours
Peuple défriché pour l'enrichissement
Des grandes foires du monde
Mûris ton grisou dans le secret de ta nuit corporelle
Nul n'osera plus couler des canons et des pièces d'or
Dans le noir métal de ta colère en crues.René Depestre, Minerai Noir, 1956
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Quand tu es dans l’illusion et le doute,
Même un millier de livres ne suffit pas
Quand tu as compris
Un seul mot est de trop
Fen Yang (Philosophe chinois)
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
(
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Claude Monet - les meules
Discrètement
Elle est partie
La fée d’été
Elle s’est éteinte
En même temps
Que la fleur,
La dernière fleur de l'été
Celle à laquelle on va penser cet hiver
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l'Amour resta.
L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment. Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, - "Richesse, peux-tu m'emmener?" -"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."
L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, - "Orgueil, aide-moi je t'en prie !" -"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, - "Tristesse,
laisse-moi venir avec toi." -"Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !"
Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
Soudain, une voix dit, - "Viens Amour, je te prends avec moi."C'était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
- "Qui m'a aidé ?"- "C'était le Temps" répondit le Savoir.
- "Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
- "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :- "C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie."
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