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    Face à l’océan mouvant

     

    Une brise du large

     

    Caresse mon visage

     

    L’aurore tout doucement

     

    S’efface

     

    A l’horizon point

     

    Le soleil levant

     

    Le jour va naitre

     

    Et mon âme divague

     

    Irrésistiblement le soleil

     

    S’élève à l’infini

     

    Le firmament  absorbe

     

    Mes derniers espoirs

     

    C’est le moment d’être

     

     

     

     

    Lémy Lémane Coco 

     

     

     

     

     

     

     


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    Des milliers de pissenlits

     

    Recouvrent les pelouses

     

    Une autre forme de  bouquet

     

     

     

     


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    Ma solitude est là

    Comme l’oiseau......

    Comme un regard d’enfant

    Contemplatif, curieux......

    La terre et les cieux blancs

    Le vivant qui attend.....

    Et l’être en altitude.....

    Dans le cosmos

    Funambule sur une corde.....

     

     

     

     

     

     


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    Je parle avec le vent  qui murmure

     

    Le vide succède au plein

     

    La précieuse arme est le mutisme

     

    Le silence œuvre discrètement, pour estomper nos émotions.

     

    Reprendre la confiance perdue

     

    Oublier les chemins de nos vies passées

     

    Avancer, pour d'autres ailleurs

     

    Où l'éther nous envahit de ses capiteuses effluves

     

    Donne envie de nous habiller d’espoir,

     


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    APRES TROIS ANS  - VERLAINE (poèmes saturniens)

     

     

    Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
    Je me suis promené dans le petit jardin
    Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
    Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.

     

    Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle
    De vigne folle avec les chaises de rotin…
    Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
    Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

     

    Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
    Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
    Chaque alouette qui va et vient m’est connue.

     

    Même j’ai retrouvé debout la Velléda,
    Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
    Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.

      

     

     

     

     

     


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    "Si je devais recommencer ma vie, je n'y voudrais rien  changer  ;

     

    seulement j'ouvrirais un peu plus grand les   yeux."

     

     

     

    Jules Renard.

     

     

     

     

     


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  • ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ...... (extrait)

     

     

     

    Quel jour du mois sommes-nous ? demanda-t-il en se tournant vers Alice : il avait tiré sa montre de sa poche et la regardait d’un air inquiet, en la secouant et en la portant à son oreille de temps à autre.


    Alice réfléchit un moment avant de répondre :
    - Le quatre.


    - Elle retarde de deux jours ! murmura le Chapelier en soupirant.

    Je t’avais bien dit que le beurre ne conviendrait pas pour graisser les rouages ! ajouta-t-il en regardant le Lièvre de Mars d’un air furieux.


    - C’était le meilleur beurre que j’avais pu trouver. Répondit l’autre d’un ton humble.


    - Sans doute, mais quelques miettes ont dû entrer en même temps, grommela le Chapelier. Tu n’aurais pas dû y mettre le beurre avec le couteau à pain.


    Le Lièvre de Mars prit la montre, la regarda tristement, puis la plongea dans sa tasse de thé et la regarda de nouveau ; mais il ne put trouver rien de mieux que de se répéter sa remarque initiale : « C’était la meilleure qualité beurre, croyez-moi. »

    Alice qui avait regardé par-dessus son épaule avec curiosité, s’exclama :

    - Quelle drôle de montre ! Elle indique le jour du mois et elle n’indique pas l’heure !


    - Pourquoi indiquerait-elle l’heure ? murmura le Chapelier. Est-ce que ta montre à toi t’indique l’année où l’on est ?

    - Bien sûr que non, répondit Alice sans hésiter ; mais c’est parce qu’elle reste dans la même année pendant très longtemps.


    - Ce qui est exactement le cas de ma montre à moi. Affirma le Chapelier.


    Alice se sentit terriblement déconcertée. La remarque du Chapelier semblait n’avoir aucun sens, et pourtant, elle était grammaticalement correcte.


    - Je ne comprends pas très bien. Dit-elle aussi poliment qu’elle le put.

     

     

     

     

     

     


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    Je ne  m’enthousiasme pas pour tout ce que l’époque tient pour un progrès :

     

    le déclin de l’écrit,

     

    l’art sans beauté,

     

    la disparition de l’autorité dans les salles de classe,

     

    l’effacement des frontières.

     

    Je refuse de considérer les délinquants comme des victimes et les rappeurs comme les nouveaux Balzac,

     

    Je pense que l’immigration n’est pas toujours une chance dès lors qu’elle empêche l’intégration, voire l’assimilation,

     

    Je souhaite  que les nouveaux arrivants s’adaptent à la République plutôt que le contraire

     


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