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Par ozy le 26 Octobre 2015 à 00:12
Tuer les nuances c'est tuer la liberté,
l'appétit de créer, l'amour, le bonheur.
C'est déchirer la trame étincelante de la vie
et la changer en haillon.
Paul Guth
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Par ozy le 8 Octobre 2015 à 00:22
J’aimerais qu’aujourd’hui soit un jour chocolat
Pluie
Bourrasques
Branches affolées contre les vitres
Feuilles collées aux semelles
Un jour chocolat
Vrai
NoirChaud
Chocolat fort pour saturer l’instant
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Par ozy le 6 Octobre 2015 à 00:18
Mer immense
Perle de silence
Dans le souffle du vent
Avancer au gré du temps
Voile caressant l’océan
Libre comme l’air
Compagnon d’Éole
Sur l’écume argent,
Je vogue
Vers les tropiques,
Pour me perdre dans l’infini
Ciel toujours clément
Océan souriant
Plus de boussole
Plus de sextant
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Par ozy le 4 Octobre 2015 à 00:01
Les vagues de la mer
Les étoiles de minuit
Reflets de lumière,
Le parfum de l’iodeCette brindille d’odeur
Le chant de l’oiseau
Un éclat de pépiement
Chaque évènement quotidien
Aussi petit soit-il
Un écho
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Un rien pour que j’existe.......
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Par ozy le 2 Octobre 2015 à 00:59
Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain
en morceaux que l’on rassemble ensuite
sous de nouvelles formes que l’on a choisies
George Orwell
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Par ozy le 1 Octobre 2015 à 00:33
Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y'aura des feuilles partoutCouchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines
Il y aura certainement,
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline
Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne
Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être.
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être.
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Par ozy le 30 Septembre 2015 à 00:38
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Les Fleurs du mal -
Spleen et Idéal - Charles Baudelaire
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