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    Tuer les nuances c'est tuer la liberté,

     

    l'appétit de créer, l'amour, le bonheur.

     

    C'est déchirer la trame étincelante de la vie

     

    et la changer en haillon.


     

    Paul Guth

     

     

     

     

     

     

     


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  • ARRET MOMENTANEE....


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    CHOCOLAT.....................

     

     

    J’aimerais qu’aujourd’hui soit un jour chocolat

     Pluie
    Bourrasques
    Branches affolées contre les vitres
    Feuilles collées aux semelles
    Un jour chocolat
    Vrai
    Noir

     Chaud
    Chocolat fort pour saturer l’instant

     

     

     

     

     

     

     


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    Mer immense

     

    Perle de silence

     

    Dans le souffle du  vent

     

    Avancer au  gré  du temps

     

    Voile  caressant   l’océan

     

    Libre comme l’air

     

    Compagnon d’Éole

     

    Sur l’écume argent,

     

    Je vogue

     

    Vers les tropiques,

     

    Pour  me perdre  dans l’infini

     

    Ciel toujours clément

     

    Océan souriant

     

    Plus de  boussole

     

    Plus de sextant

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    UN RIEN......

     

     

     

     

    Les vagues de la mer

     

    Les étoiles de minuit

     

    Reflets  de lumière,
    Le parfum de l’iode

     

    Cette brindille d’odeur

     

    Le chant de l’oiseau

     

    Un éclat de pépiement

     

    Chaque évènement quotidien

     

    Aussi petit soit-il

     

    Un écho

     

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    Un rien pour que j’existe.......

     

     

     

     


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    Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain

     

    en morceaux que l’on rassemble ensuite

     

    sous de  nouvelles formes que l’on a choisies

     

     

     

    George Orwell

     


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    Le vent fera craquer les branches
    La brume viendra dans sa robe blanche
    Y'aura des feuilles partout

     

    Couchées sur les cailloux
    Octobre tiendra sa revanche
    Le soleil sortira à peine
    Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
    Perdue dans tes foulards
    Tu croiseras le soir
    Octobre endormi aux fontaines

    Il y aura certainement,
    Sur les tables en fer blanc
    Quelques vases vides qui traînent
    Et des nuages pris aux antennes
    Je t'offrirai des fleurs
    Et des nappes en couleurs
    Pour ne pas qu'octobre nous prenne

    On ira tout en haut des collines
    Regarder tout ce qu'octobre illumine
    Mes mains sur tes cheveux
    Des écharpes pour deux
    Devant le monde qui s'incline

    Certainement appuyés sur des bancs
    Il y aura quelques hommes qui se souviennent
    Et des nuages pris aux antennes
    Je t'offrirai des fleurs
    Et des nappes en couleurs
    Pour ne pas qu'octobre nous prenne

    Et sans doute on verra apparaître
    Quelques dessins sur la buée des fenêtres
    Vous, vous jouerez dehors
    Comme les enfants du nord
    Octobre restera peut-être.

    Vous, vous jouerez dehors
    Comme les enfants du nord
    Octobre restera peut-être.

     

     

     

     

     

     

     


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  • HARMONIE DU SOIR............................

     

     

     

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

     

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

     

    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;

     

    Valse mélancolique et langoureux vertige!

     

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

     

    Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige;

     

    Valse mélancolique et langoureux vertige!

     

    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

     

    Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,

     

    Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!

     

    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;

     

    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

     

    Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,

     

    Du passé lumineux recueille tout vestige!

     

    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...

     

    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

     

     

     

     

     

     

     

    Les Fleurs du mal -

     

    Spleen et Idéal - Charles Baudelaire

     

     

     

     

     

     

     

     


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