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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
N’ouvre la bouche
que lorsque tu es sûr
que ce que tu vas dire
est plus beau que le silence........
(proverbe chinois)
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Ah ! qui délivrera notre esprit des lourdes chaînes de la logique ?
Ma plus sincère émotion, dès que je l'exprime, est faussée.
La vie peut être plus belle que ne le consentent les hommes.
La sagesse n'est pas dans la raison, mais dans l'amour.
Ah ! j'ai vécu trop prudemment jusqu'à ce jour.
Il faut être sans loi pour écouter la loi nouvelle.
O délivrance ! O liberté !
Jusqu'où mon désir peut s'étendre, là j'irai.
O toi que j'aime, viens avec moi ;
Je te porterai jusque-là, que tu puisses plus loin encore.
A. GIDE
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Tableau de Corlig "Arbre du désert"
Mes frères
En dépit de mes cheveux blonds
Je suis Asiatique.
En dépit de mes yeux bleus
Je suis Africain.
Chez moi, là-bas, les arbres n'ont pas d'ombre à leur pied
Tout comme les vôtres, là-bas.
Chez moi, là-bas, le pain quotidien est dans la gueule du lion.
Et les dragons sont couchés devant les fontaines
Et l'on meurt chez moi avant la cinquantaine
Tout comme chez vous là-bas.
En dépit de mes cheveux blonds
Je suis Asiatique.
En dépit de mes yeux bleus
Je suis Africain.
Quatre-vingts pour cent des miens ne savent ni lire ni écrire
Et cheminant de bouche en bouche les poèmes deviennent chansons.
Là-bas, chez moi, les poèmes deviennent drapeaux
Tout comme chez vous, là-bas.
Nazim Hikmet
(Il passa quelques 17 années en prison et baptisa la poésie ‘le plus sanglant des arts’)
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
J'ai connu autrefois un monde merveilleux...
La nature indomptable, que l'on refusait de dompter
Les nuages enchanteurs, que l'on voyait défiler aux cieux
Et le temps incertain, que l'on acceptait sans maugréerJ'ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où l'harmonie régnait dans un désordre orchestré par les Dieux,
Des Dieux de toutes sortes que l'on savait loyaux
Et qui ne nous asservissaient pas d'impossibles idéauxJ'ai connu autrefois un lieu merveilleux...
Les montagnes étaient hautes, si hautes... mais jamais infranchissables
Les rivières charriaient dans leur lit notre réserve d'eau potable
Et soulageaient nos pieds fatigués sur les sentiers rocailleuxElles étaient parfois profondes ces rivières qui jaillissaient
En torrents sauvages et limpides, dans lesquels on se désaltérait
Elles étaient profondes, si profondes... mais jamais on ne s'y noyait
Elles exprimaient leurs murmures fougueux, à nos oreilles qui les écoutaient .J'ai connu autrefois un lieu merveilleux
Les oiseaux gazouillaient fièrement parmi les feuilles qui bruissaient
Agitées par mille vents célestes qui nous rafraîchissaient
Comme autant de soupirs divins qui nous rendaient heureuxJ'ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où le soleil réchauffait nos esprits et nos cœurs
Nous rendant le sens de l'immensité de la richesse intérieure
Nous éclairant sur les chemins parfois longs de nos jours heureux.J'ai connu autrefois un monde merveilleux
Qui ne demandait rien, sauf notre respect, pour éviter son courroux,
Qui ne demandait rien, à nous, qui donnions toutJ'ai connu, autrefois... un monde... merveilleux...
Un monde que vous n'avez pas compris...
Un monde à jamais anéanti, détruit...
Insensibles aux cris de douleur qui montaient de votre mère la TerreQuand, sans regret, elle fut massacrée, toute entière..
Et nous avec, et toi aussi, et moi aussi
Un homme, c’est si petit.
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Une attitude, une façon de se tenir, de réfléchir, de se positionner, donnent aux gens extérieurs des idées limitées sur notre personnalité.
Si faciles à placer sur les personnes, les « à priori »........
Plusieurs facteurs permettent aux gens de coller des étiquettes vraies ou fausses (la tenue, le métier etc.)Apprendre à voir au delà des apparences est plus coûteux tant émotionnellement qu'affectivement.
Les hommes et femmes qui aiment la simplicité, ignorent l'essentiel par des raccourcis superficiels.
Ne passons nous pas tous à coté de gens, de douleurs, de vérités, de trésors en nous arrêtant au premier reflet de la personne ?Le fait d'apprendre à regarder au delà de cette surface peut nous rend notre humanité.
Les idées primaires restent et nous faisons en sorte de valider nos hypothèses simplistes.
Il est souvent douloureux d'être réduit humainement à d'infimes parties de ce que nous sommes.Attitude réductrice qui nous conduit parfois à changer d'attitude, que nous soyons celui qui regarde ou celui qui est regardé.
A force de coller des clichés sur les gens, nous passons à coté d'aspects qui seraient plus proches de nos attentes et de nos envies.
Nous adaptons notre attitude à ce que nous pensons de l'autre et ainsi changeons d'attitude ou de comportement.
Quand nous sommes celui qui est réduit nous allons donner à l'autre en miroir une réduction de nos paradoxes et de notre complexité pour le satisfaire et ainsi rentrer dans de faux rapports.Il est difficile de connaitre quelqu'un, de chercher ce qui se cache derrière la surface, cela prend du temps et de l'énergie
Changer de regard - aller plus loin est ardu mais permet de vivre plus pleinement-Luttons pour aller au delà des apparences et de ce miroir aux alouettes qui est un véritable piège.
Rentrons dans de vrais rapports et nous changerons notre vision des gens, du monde et peut être changerons nous le monde... peut être
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Par ozy le 31 Décembre 2016 à 00:00
Les femmes aiment avec les oreilles
Il faut bien que le vieux cliché soit vrai,
Mais n'oubliez pas que les paroles
Doivent être suivies...
d'actes .....
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