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    Neige, mon nom ...

     

    J’arrive en milliers de flocons pour recouvrir nos paysages

     

    Flocons tous différents : et alors ?

     

    Chaque chose d’une même famille sont différentes les unes des autres :

     

    quelle fantaisie, quelle chance !!

     

    Oui mais quand on regarde mes flocons,

     

    ils sont tous identiques, clones de clones  -

     

    Ils virevoltent dans l’air comme une danseuse,

     

    la chorégraphie n’est jamais la même et c’est tant mieux.....

     

    Mes flocons sont mes cellules... c’est moi la neige

     

    Ne jetez pas de sel sur mes flocons c’est moi que vous tuez

     

    Ne marchez pas sur mes flocons, c’est moi que vous blessez

     

    Sans flocon,  je ne suis pas neige,  

     

    je ne suis rien, je m’efface.......

     

     

     


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    L AMOUR DU MENSONGE  .....C. BAUDELAIRE......

     

     

     

     

    Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, 
    Au chant des instruments qui se brise au plafond 
    Suspendant ton allure harmonieuse et lente, 
    Et promenant l'ennui de ton regard profond ;
    Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, 
    Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, 
    Où les torches du soir allument une aurore,
    Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
    Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche !
    Le souvenir massif, royale et lourde tour,
    La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
    Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
    Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ?
    Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
    Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
    Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?
    Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques
    Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
    Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
    Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !
    Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,
    Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité ?
    Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ?
    Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté.

     



     

     

     


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    Ici, dans l’éther de l’amour

     

    La romance langoureuse occupe

     

    L’esprit éclairé de Pierrot

     

    Il erre entre ciel et poussière,

     

    Dans la solitude et le silence …

     

    Il a le regard perdu dans les étoiles.

     

    Il a abandonné sa lune

     

    Pour fredonner avec son coeur

     

    Les couleurs d’une nouvelle passion......

     

     

     

    Cela durera des siècles …

     

     

     

     

     


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    Ecrire sur l'argent, n'est - ce pas écrire sur la condition humaine ?

    autour du rôle central qu'occupe l'argent dans nos vies.
    Car aujourd'hui plus que jamais, en avoir ou pas, là est la question

     

    L'argent nous définit.

     

    L'argent nous tente et nous effraie.

     

    L'argent crée la pagaille mais tout tourne autour de lui et ne dites pas que vous vous en moquez, l’argent est nécessaire pour vivre surtout en ces temps - Imaginez-vous sans un sou - quelle direction prendrait votre vie ?

     

    Il en faut - sans plus - pour ne pas se torturer l’esprit et passer des nuits blanches mais à mon avis le rôle de l’argent s’arrête là !

     

    Mais je ne suis pas banquier !

     


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    Ce vieux livre en a vu passer au fil des années

    Des mains et des mains qui le touchaient

    Avec plus ou moins d’amour

     

     

     Maintenant d’autres mains seraient prêtes

    A le brûler... lui qui sait tant de choses

    Quelle hérésie...ce livre qui a été si beau...

     


     
    Il est là sur une étagère, ce vieux livre ....

    Aux feuilles meurtries

    La vieillesse rend ses pages jaunies

     

     

    Il avait pourtant fière allure
    Maintenant il est à l’agonie
    Tant endolori  par ses déchirures

     

     

    Comment va-t-il finir 

    Ce vieux livre aux pages jaunies ??

     

     

     

     

     

     

     

     


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    HISTOIRE DE VIE......................

     

    Il y a plusieurs années, dans un petit village de pêcheurs, une jeune garçon apporta la preuve qu'une bonne action est toujours récompensée.

    Du fait que le village entier vivait de l'industrie de la pêche, il lui était nécessaire d'entretenir une équipe de sauveteurs volontaires en cas d'urgence.

    Une nuit que les vents faisaient rage, les nuages crevèrent et une forte bourrasque fit chavirer une embarcation en mer.

    À bout de ressources, l'équipage lança un appel de détresse.

    Le capitaine du canot de sauvetage sonna l'alarme et les habitants se rassemblèrent sur la place du village surplombant la baie.

    Alors que les sauveteurs mettaient leur embarcation à l'eau et se frayaient une voie à travers les vagues rugissantes, les villageois attendaient impatiemment sur la rive, munis de lanternes pour baliser le chemin du retour.

    Une heure plus tard, le canot réapparut dans la brume et les villageois, réjouis, s'élancèrent pour l'accueillir.

    Tombant épuisés sur le rivage, les volontaires rapportèrent que l'embarcation n'avait pu prendre un passager de plus et qu'ils avaient dû laisser un homme derrière eux.

    Un seul passager de plus aurait sans aucun doute fait chavirer le bateau et tous auraient été perdus.

    Aussitôt, le capitane fit appel à une autre équipe de volontaires pour aller chercher le dernier survivant.

    Le jeune Hans, âgé de seize ans, s'avança.

    Sa mère s'accrocha à sa manche, en implorant : «N'y va pas, je t'en prie ! Ton père est mort dans un naufrage, il y a dix ans, et ton frère aîné, Paul, est porté disparu en mer depuis trois semaines. Hans, tu es tout ce qui me reste ! »

    Hans répondit : «Mère, je dois y aller. Qu'arriverait-il si tout le monde disait : «Je ne peux pas y aller, que quelqu'un d'autre le fasse» ?

    Mère, cette fois je dois faire mon devoir. Lorsque vient l'appel, nous devons y répondre chacun à notre tour. » Hans embrassa sa mère, rallia l'équipe et disparut dans la nuit.

    Une autre heure s'écoula, qui sembla une éternité à la mère de Hans.

    Enfin, l'embarcation de sauvetage apparut dans la brume. Hans se tenait à la proue. Les mains en porte-voix, le capitaine demanda : «Avez-vous trouvé l'homme perdu ? »

    À peine capable de contenir sa joie, Hans cria avec excitation : «Oui, nous l'avons trouvé.

    Dites à ma mère que c’est mon frère aîné, Paul !»   

      

      

    (histoire prise sur le net) 

     

     


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    L’artiste David McCracken a réalisé « Diminish and Ascend », une oeuvre actuellement exposée à Bondi, une banlieue de Sydney (Australie). Jouant sur une illusion d’optique, on croirait que l’escalier dirige vers l’espace et l’infini…

     

     

     

    La beauté est cette perception délicate d’une éternité à peine entrevue,

     

    d’un infini qui nous révèle à nous-mêmes.

     

     

     

    Et c’est le réel qui nous la donne à vivre, comme une parole des commencements, quand la lumière sur un mur de vieilles pierres devient lumière intérieure, lumière de l’âme pure, pour un autre monde qui était déjà là.

     

     

     

    F. Pesoa

     

     

     

     


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    L 'OMBRE DE MES NUITS .........

     

     

     

    La nuit vient tout juste de tomber,

     

    Seule assise pour m’accompagner

     

    Le chant de mes pensées

     

    Aux branches de mon arbre argenté

     

    Le vide est présent, banal

     

    Un bruit dans les buissons

     

    Juste un piétinement

     

    Un cygne passe

     

    Le reflet de l’eau éclaire ma peau

     

    Que de questions dans ce silence

     

    Un chant m’entraine, je ne suis plus moi

     

    L’ombre de ma nuit s’est évanouie

     

    La nature me réconforte de sa chaleur

     

     

     

     

     


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