• JOHN COLTRANE....




    L'influence de John Coltrane né à HAMLET (USA) en septembre 1926. est immense.

    Bien au-delà du jazz, nul n’est resté indifférent à son apport stylistique et il a marqué toutes sortes de musiciens, y compris dans la soul, le hip-hop ou le rock.

    Tout saxophoniste free doit franchir la terrible épreuve de lui succéder et les guitaristes les plus aventureux se sont référés à lui.

    Pourtant son œuvre, extrêmement personnelle et introspective, est loin de se résumer aisément.

    Fascinante quête spirituelle d’on ne sait quel dieu, elle est un voyage, l’envol d’un Icare contemporain qui se serait prématurément brûlé les ailes.

    Fils d’un musicien amateur, c'est à treize ans que John Coltrane acquiert son premier saxophone alto.

    Il fait ses premières armes dans des orchestres de rythm’n blues puis, remarqué par Dizzy Gillespie, il participe dès 1949 à la vague be-bop, apprenant à se libérer des codes.

    En 1955, sa rencontre avec Miles Davis est déterminante. Le trompettiste l’engage dans son quintette
    .
    il se révèle bien vite un maître.

    Mais l’héroïne le ronge, ce qui perturbe sévèrement ses relations avec Davis : il est plusieurs fois évincé de la formation.

    1957 marque son intégration temporaire à l'orchestre de Thelonious Monk.

    Les deux musiciens montrent une extraordinaire entente musicale, déjouant les structures rythmiques et swinguant malgré tout. L'album issu de l'expérience est un des quelques disques qui peuvent déterminer une passion immédiate pour le jazz.

    Coltrane signe aussi ses premiers enregistrements majeurs sous son nom, en particulier « Blue Train », où il sublime le hard bop.

    Après une dernière séance avec Miles, sur le célèbre « King Of Blue » (1959), il forme le quartet qui lui permettra de poser ses propres règles de grammaire.

    Après diverses collaborations,il trouve la formule idéale en 1960 avec Jimmy Garrison à la basse, McCoy Tyner au piano, et Elvin Jones à la batterie. Avec« Giant Steps » (1959), il se démarque du vocabulaire bop, à la recherche d'arpèges orientaux inédits (« Naima ») nom de sa première femme .

    Fasciné par la mystique et la musique indiennes, ainsi que par les racines africaines du blues, il bâtit des solos de plus en plus aventureux, un free-jazz dont le but n’est pas de rompre avec la tradition, mais de réunir et de concilier des univers étrangers.

    Au sax soprano ou au sax ténor, il se défie désormais de tout carcan harmonique, capable d’improviser de longues lignes mélodiques envoûtantes, ou de partir dans des déferlements de violence stridente

    Son adaptation d'un thème de « La Mélodie du Bonheur », obtient en 1960 un énorme retentissement : loin des comédies musicales, il en fait une sorte de mantra dissonant et hypnotique.

    Définitivement, il s’impose comme le saxophoniste le plus important depuis Charlie Parker. Pris d’une sorte de frénésie créatrice, Coltrane multiplie les aventures musicales les plus diverses.

    Dès 1961, il incorpore le sax provocant d’Eric Dolphy à son quartet, puis fonde avec lui une autre formation
    En marge de son groupe habituel.

    Il va de plus en plus loin, joue de plus en plus free.

    Dans le même temps, il s’illustre aussi sur des enregistrements comme « Coltrane Plays The Blues » (1960) ou « Ballads, Duke Ellington and John Coltrane », enregistré avec le saint patron du jazz en personne.

    Dans « A Love Supreme », Hymne panthéiste, prière musicale nébuleuse et inspirée, il illustre à merveille son syncrétisme.
    Le disque suscite l’incompréhension chez certains, mais annonce un nombre impressionnant d’avant-gardes qui agiteront la musique dans les décennies suivantes : les symphonies minimalistes américaines, le psychédélisme, et même le jazz rock, dont il pose les bases sans utiliser l’électricité.

    Pourtant, au cours des dernières années de sa vie, Coltrane réduit les séances son quartet, préférant jouer avec d'autres orchestres plus free.

    Eternellement insatisfait, cet homme qu’on décrit pourtant comme calme et réfléchi, veut briser les dernières barrières du jazz.

    Avec « Ascension » (1965), il ose toutes les dissonances. Son œuvre se fait abstraite, énigmatique plus qu'envoûtante.

    Il meurt à 41 ans , foudroyé par un cancer du foie , alors que son inspiration était loin d'être tarie


    Bernard Lavilliers l'a chanté dans LA MACHINE .....Et puis « Coltrane » ressuscité qui pousse au crime et qui insiste.......




    « S' IL ETAIT.....IL SERAIT .......MICHEL SARDOU.....dessins de femme .... »

  • Commentaires

    1
    Mardi 6 Janvier 2009 à 17:47
    encore un génie parti trop tôt ... bisous du soir , sous la neige ! christel
    2
    Mercredi 7 Janvier 2009 à 16:57
    bisous glacés du mercredi ! christel
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