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Comme la brise caressante
Le pont n’est à personne,
Il n’est fait que de pierres
Et l’eau qui coule paisiblement,
Nous offre ses chatoyants reflets
Bleus et verts, verts et bleus…..
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Il s'agit d'un sentiment indéfinissable, intraduisible en français, se rapprochant à la fois de la mélancolie ( nous ne parlons pas ici de l'état pathologique de certains romantiques du 19e siècle), de nostalgie, voire même de monotonie, sans caractère tragique aucun
C'est un sentiment de manque (perte de quelque chose ou de quelqu'un) Les brésiliens, mélange de races à dominante portugaise sont tellement habités par ce sentiment de la saudade qu'ils ont renoncé à la définir.
La saudade est un tiraillement de l'âme entre tristesse, ennui, dégoût, et plaisir.
Les brésiliens vivent avec et n'en parlent jamais, c'est bien caché en eux comme cela restera bien caché en ceux qui reviennent du Brésil .....
La saudade a ainsi quitté le monde réel, celui de la logique des sentiments pour des territoires aux contours plus flous. Plus poétiques aussi.
Elle est considérée par les Portugais comme un patrimoine national, un élément constitutif de l'âme nationale portugaise et de la même façon par les brésiliens.
Avant d'être pensée, la saudade a été chantée.
Elle n'était autre chose que l'expression d'un trop plein d'amour envers tout ce qui mérite d'être aimé : l'ami absent, le murmure des feuilles ou des vagues de la mer.......
Ce peut être une tristesse sans cause à propos de certains états de repli de l'âme, ce peut être le souvenir d'une splendeur passée et révolue.
Tout est paradoxe chez le brésilien car il est gai de nature, il est attachant au possible et il a ce côté festif que le monde entier lui connaît, mais ..... il y a la "saudade", c'est la face cachée de ce peuple mystique.
La saudade n'est autre chose que la conscience vécue de notre existence à elle-même inaccessible et proche.
Inaccessible parce que proche.
Je ne vais pas faire une thèse sur ce sujet mais ce qui est sûr c'est que lorsqu'on revient du Brésil, on est habité par ce sentiment étrange qu'est la saudade et cela dure, dure et dure ...et on doit apprendre à vivre avec......
C'est comme un goût amer qui fait que l'on envie de repartir car on se dit que là bas on a laissé une partie de son âme. Mais ce n'est pas aussi vrai que ça car il y a un côté surréaliste, un côté poétique et aussi un côté mythique dans ce simple mot "saudade"......
Cette étrange mélancolie sans tragédie fait de la saudade le blason de la sensibilité portugaise.
En résumé........ la saudade c’est l’absence d’une présence................
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un reste de mes 16 ans quand je gribouillais des poèmes tristes ... comme Rimbaud ..... (lui en avait 17 ...enfin pas à la meme époque ...)
Je reviens seule au jardin où mon âme
Se consuma pour un jouvenceau au sourire espiègle
Témoin de nos serments secrets,
Le banc de bois est là caché par le feuillage,
Entouré de rosiers, le vieux banc attend
Que nous nous étendions encore sur l'herbeLui qui dégradé par le temps
Est toujours près de la rocaille
Nous n’y reviendrons plus ensemble
comme au bon vieux temps
L'Amour qui fut parfois infidèle.Blessa mon petit cœur
La nuit tombe, il est tard : je referme la porte
Sur mes rêves enfuis …..
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J'ai trouvé cet article chez mon amie Ecureuil Bleu qui l’avait pris chez Dany, du blog "Voyages autour du monde", qui l'avait pris elle-même, chez Agathe du blog "Le jolybois d'Agathe".
Voici le message qu'Agathe nous propose de faire suivre sur nos blogs.
Vous pouvez faire comme moi....
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C’est quoi le rêve d’un solitaire ?????
C’est de ne plus vivre pour l‘essentiel !!!!
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……………….
Il ne connaissait pas grand chose en mathématiques
Ni l'équation de Schrödinger
Mais pour être honnête
On a veillé à c' que je perfectionne mon revers à deux mains
Que je fléchisse bien sur les jambes, mais ce n'est pas resté
Ce n'est pas rentré
On m'a donné un modèle libéral, démocratique
On m'a donné un certain dégoût
Disons désintérêt de la religion
Mais il ne m'a pas dit à quoi servait le piano
Ni le cinéma français qui, pourtant, le faisait vivre
Elle ne m'a pas dit comment ils s'étaient mariés, trompés, séparés
Ni donné d'autre modèle à suivre
On m'a pas parlé de Marx, rival de Tocqueville
Ni Weber, l'ennemi de Lukacs
Mais on m'a dit qu'il fallait voter………………………
Elle ne m'a rien dit sur Freud et j'ignore Lacan
Pas de conseils ni de raison pratique
Pas de sagesse de famille,pas d'histoires pour faire dormir les enfants
Pas d'histoires pour faire rêver les grands
Il ne soufflait mot de la Nouvelle Vague
Et de tout ce qu'on voyait avant
Mais parlait du Louvre comme d'un truc intéressant
Sinon, je ne sais rien des pauvres
Je ne sais rien des restes d'aristocrates
Je ne sais rien des gauchistes
Je ne sais rien des nouveaux riches
On ne parlait pas de catho, ni de juifs
Ni d'Arabes
Il n'y avait pas de Chinois
Elle trouvait que les Noirs sentaient
Elle n'aimait pas les odeurs
Lui, lui s'en foutaitExcellente chanson de ARNAUD FLEURENT DIDIER
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Une fois de plus, Zeus est amoureux.
L'élue de son cœur porte le doux nom de Io.
Pour échapper à la surveillance jalouse d'Héra, Zeus vient de transformer Io en une paisible vache blanche.
Il va ainsi pouvoir jouer les candides bergers... Mais Héra est maligne. La jalousie lui donne une seconde vue!
Elle a tout compris.
Elle prend la vache Io sous sa houlette et la met dans son propre troupeau, et sous bonne garde: le berger n'est autre qu'Argos, l'homme aux cent yeux qui voit dans cent endroits à
la fois.
Argos avait la particularité d'avoir cent yeux, dont seulement cinquante se fermaient pendant qu'il dormait.
Zeus est furieux.
Il charge son ami et messager Hermès d'aller voler sa belle vache blanche.
Car Hermès, patron des facteurs, est aussi celui des voleurs.
Mais tromper Argos, et cent yeux, c'est une autre histoire.
Après avoir réfléchi à la solution la plus avantageuse pour tout le monde, et la moins douloureuse pour Argos car au fond Hermès est gentil il finit quand même par l'assommer et lui trancher la tête.
Puis il délivre Io.
Mission accomplie pour son maître Zeus.
En représailles, Héra lance à la poursuite de Io un taon monstrueux, qui oblige la pauvre vache à cavaler sans répit à travers le monde.
Puis, signe d'hommage, elle arrache les yeux de la tête de son fidèle berger Argos et les place sur la queue de son paon favori où l'on peut encore les voir si on a la patience de compter ...
comme quoi la jalousie a toujours arpenté le monde ...
et les dieux n'y allaient pas par quatre chemins ....
la photo du paon a été prise en mai 2010 au Parc Borély Marseille
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Si tous les hommes
savaient ce que disent les
uns des autres, il n'y
aurait pas quatre amis
dans le monde.
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