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Il y a plusieurs années, dans un petit village de pêcheurs, une jeune garçon apporta la preuve qu'une bonne action est toujours récompensée.
Du fait que le village entier vivait de l'industrie de la pêche, il lui était nécessaire d'entretenir une équipe de sauveteurs volontaires en cas d'urgence.
Une nuit que les vents faisaient rage, les nuages crevèrent et une forte bourrasque fit chavirer une embarcation en mer.
À bout de ressources, l'équipage lança un appel de détresse.
Le capitaine du canot de sauvetage sonna l'alarme et les habitants se rassemblèrent sur la place du village surplombant la baie.
Alors que les sauveteurs mettaient leur embarcation à l'eau et se frayaient une voie à travers les vagues rugissantes, les villageois attendaient impatiemment sur la rive, munis de lanternes pour baliser le chemin du retour.
Une heure plus tard, le canot réapparut dans la brume et les villageois, réjouis, s'élancèrent pour l'accueillir.
Tombant épuisés sur le rivage, les volontaires rapportèrent que l'embarcation n'avait pu prendre un passager de plus et qu'ils avaient dû laisser un homme derrière eux.
Un seul passager de plus aurait sans aucun doute fait chavirer le bateau et tous auraient été perdus.
Aussitôt, le capitane fit appel à une autre équipe de volontaires pour aller chercher le dernier survivant.
Le jeune Hans, âgé de seize ans, s'avança.
Sa mère s'accrocha à sa manche, en implorant : «N'y va pas, je t'en prie ! Ton père est mort dans un naufrage, il y a dix ans, et ton frère aîné, Paul, est porté disparu en mer depuis trois semaines. Hans, tu es tout ce qui me reste ! »
Hans répondit : «Mère, je dois y aller. Qu'arriverait-il si tout le monde disait : «Je ne peux pas y aller, que quelqu'un d'autre le fasse» ?
Mère, cette fois je dois faire mon devoir. Lorsque vient l'appel, nous devons y répondre chacun à notre tour. » Hans embrassa sa mère, rallia l'équipe et disparut dans la nuit.
Une autre heure s'écoula, qui sembla une éternité à la mère de Hans.
Enfin, l'embarcation de sauvetage apparut dans la brume. Hans se tenait à la proue. Les mains en porte-voix, le capitaine demanda : «Avez-vous trouvé l'homme perdu ? »
À peine capable de contenir sa joie, Hans cria avec excitation : «Oui, nous l'avons trouvé.
Dites à ma mère que c’est mon frère aîné, Paul !»
(histoire prise sur le net)
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L’artiste David McCracken a réalisé « Diminish and Ascend », une oeuvre actuellement exposée à Bondi, une banlieue de Sydney (Australie). Jouant sur une illusion d’optique, on croirait que l’escalier dirige vers l’espace et l’infini…
La beauté est cette perception délicate d’une éternité à peine entrevue,
d’un infini qui nous révèle à nous-mêmes.
Et c’est le réel qui nous la donne à vivre, comme une parole des commencements, quand la lumière sur un mur de vieilles pierres devient lumière intérieure, lumière de l’âme pure, pour un autre monde qui était déjà là.
F. Pesoa
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La nuit vient tout juste de tomber,
Seule assise pour m’accompagner
Le chant de mes pensées
Aux branches de mon arbre argenté
Le vide est présent, banal
Un bruit dans les buissons
Juste un piétinement
Un cygne passe
Le reflet de l’eau éclaire ma peau
Que de questions dans ce silence
Un chant m’entraine, je ne suis plus moi
L’ombre de ma nuit s’est évanouie
La nature me réconforte de sa chaleur
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Les amants séparés trompent l'absence par mille choses chimériques qui ont pourtant leur réalité.
On les empêche de se voir, ils ne peuvent s'écrire.
Ils trouvent une foule de moyens mystérieux de correspondre.
Ils s'envoient le chant des oiseaux, le parfum des fleurs, le rire des enfants, la lumière du soleil
, les soupirs du vent, les rayons des étoiles, toute la création.
Et pourquoi non ?
L'amour est assez puissant pour charger la nature entière de ses messages...
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Discrètement
Elle est partie
La fée d’été
Elle s’est éteinte
En même temps
Que la fleur,
La dernière fleur de l’été...
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Connaissez vous le syndrome de la page noire ??
Je me lève un matin, encore épuisée des efforts que j’ai fait la veille sur la rédaction d’un texte pour un cours.
Depuis une semaine, aucune idée ne m’est venue, le vide total : rien
ce matin-là j’ai donc décidé de me remettre à la tâche
À cet instant, la sonnerie du téléphone retentit
je sursaute - surprise par le bruit, puis décroche le combiné.
Une agence de vente - je raccroche encore absorbée par mon problème de page blanche
je reviens au bureau et pose les yeux sur ma feuille et je suis horrifiée
je vois une suite de lettres.
Des lettres qui forment des mots, ces mots s’assemblant en phrases.
Je n’ai pas écrit ceci car je répondais au téléphone .. est ce que je rêve ? qui a écrit à ma place ?
je suis de plus en plus angoissée car je suis seule, personne n’a pu me faire une blague !!
alors ?
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Cachant son visage aux personnes
Le masque autorise son porteur à jouer un rôle
Très différent de sa propre personnalité.
Et nous ? Quel rôle jouons-nous ? Qui suis-je ?… Qui êtes-vous ?
Qui se cache derrière ces masques ?
Avec un masque nous sommes dans un monde enchanté
De personnages et de sentiments humains.
Chacun peut s’inventer et être autre,
Dans un théâtre à ciel ouvert,
Dans lequel les adultes jouent comme des enfants.
Ils font comme si on les prenait au sérieux.
Est-ce bien raisonnable ??
Je pense que rester soi-même est magnifique
Car chacun d'entre nous est .... UNIQUE ...
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Le fait de ne pas répondre aux agressions, aux attaques, venant de l’extérieur, ne signifie en aucun cas, un abandon, une grande faiblesse physique mentale ou morale
Celui qui frappe est toujours le faible : il n'a pas la force de se maitriser
Il faut s'en référer à notre force invisible, celle qui nous permet de dépasser toutes les catégories de provocations et de nuisances sournoises
C'est à cet état d'esprit que l'on doit arriver.
Tout voir tout entendre, tout écouter sans réagir, en spectateur empli de sagesse
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