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Tableau Leonid Afremov
l’arbre est dénudé
la chaussée mouillée a des reflets
lumières dans les maisons éclairées
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Vieux Loup - Sculpture de Vassil - sculpteur animalier
L’homme marchait seul dans la forêt d’un bon pas
Quand tout à coup devant lui surgit une forme étrange
Non non ce n’était pas un petit homme vert !!!
Mais plutôt un vieux loup avec une multitude de poils blancs...
L’homme s’arrêta, surpris et un peu apeuré car aucun moyen de défense
Mais le loup n’avait pas l’air agressif seulement fatigué par son âge
Il avait dû être chassé de sa meute par un mâle dominant
L’homme s’approcha et lui flatta l’encolure
Le loup se laissa faire comme s’il était reconnaissant à l’homme de sa gentillesse
L’homme se remit en route et le loup le suivit comme un bon chien
La nuit commençait à tomber, l’homme se dit je vais me reposer ici
Il sortit un sac de couchage, partagea son repas avec le loup et lui donna de son eau
dans l’écuelle où il avait mangé et s’endormit
Au matin quand il s’éveilla, le loup n’était plus là.... il avait du partir vers sa fin...
L’homme en éprouva de la peine et aussi de la joie d’avoir aidé ce vieux loup
Mais il était à nouveau seul ....
Il continua sa route ....
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Neige, mon nom ...
J’arrive en milliers de flocons pour recouvrir nos paysages
Flocons tous différents : et alors ?
Chaque chose d’une même famille sont différentes les unes des autres :
quelle fantaisie, quelle chance !!
Oui mais quand on regarde mes flocons,
ils sont tous identiques, clones de clones -
Ils virevoltent dans l’air comme une danseuse,
la chorégraphie n’est jamais la même et c’est tant mieux.....
Mes flocons sont mes cellules... c’est moi la neige
Ne jetez pas de sel sur mes flocons c’est moi que vous tuez
Ne marchez pas sur mes flocons, c’est moi que vous blessez
Sans flocon, je ne suis pas neige,
je ne suis rien, je m’efface.......
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Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond ;
Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,
Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche !
Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ?
Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?
Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques
Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !
Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,
Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité ?
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ?
Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté.
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Ici, dans l’éther de l’amour
La romance langoureuse occupe
L’esprit éclairé de Pierrot
Il erre entre ciel et poussière,
Dans la solitude et le silence …
Il a le regard perdu dans les étoiles.
Il a abandonné sa lune
Pour fredonner avec son coeur
Les couleurs d’une nouvelle passion......
Cela durera des siècles …
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Ecrire sur l'argent, n'est - ce pas écrire sur la condition humaine ?
autour du rôle central qu'occupe l'argent dans nos vies.
Car aujourd'hui plus que jamais, en avoir ou pas, là est la questionL'argent nous définit.
L'argent nous tente et nous effraie.
L'argent crée la pagaille mais tout tourne autour de lui et ne dites pas que vous vous en moquez, l’argent est nécessaire pour vivre surtout en ces temps - Imaginez-vous sans un sou - quelle direction prendrait votre vie ?
Il en faut - sans plus - pour ne pas se torturer l’esprit et passer des nuits blanches mais à mon avis le rôle de l’argent s’arrête là !
Mais je ne suis pas banquier !
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Ce vieux livre en a vu passer au fil des années
Des mains et des mains qui le touchaient
Avec plus ou moins d’amour
Maintenant d’autres mains seraient prêtes
A le brûler... lui qui sait tant de choses
Quelle hérésie...ce livre qui a été si beau...
Il est là sur une étagère, ce vieux livre ....Aux feuilles meurtries
La vieillesse rend ses pages jaunies
Il avait pourtant fière allure
Maintenant il est à l’agonie
Tant endolori par ses déchiruresComment va-t-il finir
Ce vieux livre aux pages jaunies ??
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