• ..Bonne Fête à tous les Amoureux ..













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    D'age en âge on ne fait que changer de folie.... 

     


                                                   


    Pierre Claude Nivelle de La Chaussée (dramaturge)



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  • Mon père, ce héros au sourire si doux,
    Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
    Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
    Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
    Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
    Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
    C’était un Espagnol de l’armée en déroute
    Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
    Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié,
    Et qui disait : « À boire ! à boire par pitié ! »
    Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
    Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
    Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
    Tout à coup, au moment où le housard baissé
    Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
    Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
    Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! »
    Le coup passa si près que le chapeau tomba
    Et que le cheval fit un écart en arrière.
    « Donne lui tout de même à boire », dit mon père.



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    J'avoue j'en ai bavé pas vous mon amour
    Avant d'avoir eu vent de vous mon amour
    Ne vous déplaise
    En dansant la Javanaise



    Nous nous aimions
    Le temps d'une chanson

    À votre avis qu'avons-nous vu de l'amour
    De vous à moi vous m'avez eu mon amour
    Ne vous déplaise
    En dansant la Javanaise
    Nous nous aimions
    Le temps d'une chanson

    Hélas avril en vain me voue à l'amour
    J'avais envie de voir en vous cet amour
    Ne vous déplaise
    En dansant la Javanaise
    Nous nous aimions
    Le temps d'une chanson

    La vie ne vaut d'etre vécue sans amour
    Mais c'est vous qui l'avez voulu mon amour
    Ne vous déplaise
    En dansant la Javanaise
    Nous nous aimions
    Le temps d'une chanson




                                                                      Bernard Lavilliers et Adrienne Pauly

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  • J’ai rencontré un voyageur venu d’une terre antique
    Qui disait : « Deux immenses jambes de pierre sans le tronc
    Se trouvent dans le désert. Près d’elles, sur le sable,
    Sombrant à moitié, un visage brisé est allongé, dont les sourcils sont froncés,

    Et les lèvres plissées, et qui sourit froidement sur commande,
    Ce qui montre que son sculpteur a bien compris ces passions,
    Dont survivent encore, empreintes sur ces choses sans vie,
    La main qui s'est moquée d'elles et le cœur qui les a nourrit,

    Et sur le piédestal ces mots apparaissent :
    'Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois :
    Contemple mes œuvres, Ô Tout-Puissant, et désespère !'

    Rien à côté ne reste. Autour de la décomposition
    De cette colossale épave, illimitée et nue,
    Seul les sables plats s'étirent au loin. »

     


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    ......Il est d'une grâce fauve
    Il est tranquille et brutal
    Silencieux quand il se pose
    Entre Dieu et l'animal
    Sous la peau brillent dans l'ombre
    De longs muscles de métal
    Homme seul homme sombre
    Où est le bien et le mal ?......



    Bernard Lavilliers



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    .....Devant moi une porte bleue mer cloutée,




    Je reste en regard de cette beauté







    Que cache cette porte, pas de fenêtres, une immense porte.










    Quel palais reste caché derrière cette muraille forte.....


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  • Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge."


    Abraham Lincoln


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