Elle a perdu son collier de perles

Croyant le voir dans l’herbe

Elle envoie la main sur des gouttes de rosée.

Tu es là, on the road again,
Toujours plus fidèle,
A ta vie irréelle. ...

Tes souvenirs remontent,

Sans aucun regret, ni honte,

Ce n’est pas la déroute,
Sur cette longue route

Rio, Beyrouth, Le Cap Vert, Rabat..

Salvador,  New York et aussi Cuba

Tu regardes ta vie,

Elle a été d’amour, 
Soupoudrée de désamours....

Un jour de rire,
Capté par un sourire,
Tombé sur Cupidon......

Un autre de larmes,
Dans un vacarme,
Et ce fut le grand drame.....

Enfin....... la vie quoi....

Un ami, des amis,  des amis.....
Un pays, des pays, des pays.....

Tu as aimé à mourir,
Dans un dernier soupir,
Tu as aimé quelle chance !!
Tu voulais quoi ?
Mourir sans laisser de trace ??.....

Mais tu es là, en nous, en moi

Tu vis
Toujours, encore.

J’entends tes mots

Toujours, encore

Tes mots violence, tes mots silence

Tes mots d’amour !!

Des fleurs de pruniers

ornent le soleil levant

le petit homme gris regarde   

                                   Rêver

                                                                      Ecouter le vent

                                                                      Planer

                                                                     Oublier le temps

                                                                     S’envoler....

  Les bohémiens  Jean d’Esparbès

Ma vie se poursuit sans bruit,

Elle part vers l'infini 

S'éparpille ma vie

Et  fragile ma vie

Sans aucun répit

J’aurais aimé  rencontrer un homme ...

De ceux qui partagent leur bonheur. 

Un musicien doué

Un peintre aux couleurs océan

Un sculpteur plein de vie

Un nageur solitaire qui rame

Un bohémien bizarre grattant de la guitare, 

Oui, j’aurais aimé le rencontrer, 

Avec tous ses rêves, 

Même un peu fous. 

Que m’importe après tout.

Mais malgré toutes ces idées ....

Je suis seule..... et c’est bien 

Marseille - Calanques

le vent du large

frisquet 

en ce petit matin

Sous la pierre
soulevée
par  le vent
douce houle
dans la foule

Affolé
je dessine
tes hanches
et mes mains d'avalanche
des ravines

Des lignes d'horizon

Je dérive
dans les nasses
j'ai salé mon enfance
en crevant le grand large
j'ai gardé le ciré
et l'orage

Tu ruisselles
tu m'appelles

j'ai marché
sur le sel
de la mer
rouge et bleue

Je vous souhaite à tous et toutes

un excellent week end de la Pentecôte

à mardi

je vous embrasse

Joelle