L’espoir est une drogue

L’espoir est un psychotrope

L’espoir est un excitant bien plus puissant que la caféine, le khat, la coke, l’EPO ou les amphétamines...

L’espoir accélére le rythme cardiaque, augmente la fréquence respiratoire, élève la pression sanguine et dilate les pupilles

L’espoir amplifie les perceptions auditives et olfactives

L’espoir dope le cerveau et celui ci enregistre tout avec une acuité jamais connue auparavant...

Alors espérons de toute nos forces un monde meilleur...

L’amour porte un A
Si vaillant, combattant et fier
A être des lettres la première

 Or, que d’ amours insensées
Avons nous  croisées
Certaines ont l’horrible odeur
D’un âcre relent du cœur.....
 
Tempêtant, hurlant
On maudit cet amant
Qui, au lever du jour
A fui par l’arrière cour....
 
Mais cet être, maître en art de la  torture
Doit bien un jour s’attendre
A lui aussi subir les affres de la forfaiture  ... 

Une terre abandonnée

Blessée par le temps mauvais

En silence  un bateau vogue

Vers un  pays sans  larmes

Un oiseau  s'enfuit

Les hommes veulent la vie.

Passant sous l 'équateur

Quelque part

Sur une île ils oublient la peur

Sous le soleil, sur la mer

Dans la lumière

Ils rêvent d'un destin meilleur

Quelque part, sans rendez-vous

Dans la folie d'un soir

Qui laisse un goût amer

Sans pour cela changer l'histoire

Ils gravent sur les murs

Leur soif de liberté

Leur besoin d’être aimés

Quelque part, si prés de vous

Ils chantent

Le blues .......

Le blanc n’est jamais blanc

C’est la douceur veloutée et translucide d’un cristal dépoli

C’est le flanc sinueux d’une colline enneigée

La senteur résineuse des sapins

C’est le reflet bleuté d’une voile sur la mer

L’odeur du bois

L’odeur de l’eau

C’est une odeur de violette blanche

C'est un poème très ancien sur l'amour,

Sur la vie et la mort

Le mélange de deux êtres complices à outrance

 C’est cela le bonheur .....  

Le partage de douces sensations qui procure  l’amour

Pour autant que les échanges soient réciproques

Dans le pur respect de chacun.

C’est cela le bonheur .......

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Mais que dire de cette vie, si courte parfois,

Qu’il vaut mieux butiner le nectar d’une rose,

Humer son parfum, délicatement la cueillir

Pour ce qu’elle nous apporte et de la respecter comme il se doit,

Car elle est si belle, si fragile telle une flûte de cristal.

J'aime tant la nuit

Tout y est plus beau et étrange

La couleur sombre du ciel

L'angoisse cachée derrière chaque ombre 

La nuit tout est plus dangereux

On ne sait se qui est tapi dans les ténèbres 

Je ressemble  à la nuit

Peut être est-ce pour cela que je l'aime

Je me sens si bien

Quand le  voile obscur investit le ciel

Assombrissant ainsi ce monde fatigué

Ma seule et véritable amie

Ma ténébreuse muse

Cette beauté obscure allégeant ma solitude

Cette éternelle noirceur bouillonnant dans mes veines

Je ressemble à  la nuit 

Ma ténébreuse soeur

Dans la cuisine, au fond d’un tiroir, se trouvaient deux ou trois plaquettes de chocolat pâtissier

Nathan  fit fondre au bain marie cet or brun, qui à peine tiédi passait du croquant à l’onctueux.

Il partit rejoindre  Isa, au fond du jardin, casserole et pinceau à la main.

Avant de commencer, elle avait posé sa condition, elle choisirait le gage.

Maintenant son visage était aussi luisant que celui de Nathan.

Ils s’observaient, le sourire espiègle, la malice aux quatre coins des yeux.

Isa avait un faible pour lui,  son jeu lui plaisait.

L’odeur et la faim la tenaillaient, elle sentait sa résistance fléchir.

Un simple pari, un jeu de patience.

S’humecter les lèvres ou seulement pointer la langue sur les commissures et le pari serait perdu.

L’un et l’autre résistaient à la tentation.

L’odeur suave et généreuse du chocolat emplissait leurs narines, envahissait leurs pensées à tel point qu’on aurait pu les croire atteints de chocolisme

Tranquillement elle se laissa fondre et goûta le bout de son nez.

L’idée  de ce jeu leur était venue un peu plus tôt dans l’après midi alors qu’ils écoutaient leur

professeur parler de Cortès, des Amériques, de Christophe Colomb et de ce fameux trésor :

le chocolat.

Tableau de Alberto Ruggieri

Un baiser… juste un baiser

Face à face les yeux posés sur les tiens

Je te soumets ma requête

Que nos désirs aux feux du ciel se soumettent

Abandonnés aux seuls serments qui passent

Les regrets du temps laissons  les  aux autres

Soumettons-nous de gré aux heures volées

J’ai envie tes lèvres et  les goûter

Suffirait à assouvir mon péché

Un nouvel amour  naitrait

Qui s’ouvrirait et  survivrait

Au baiser … rien qu’au baiser.

Si par hasard tu me trouves présomptueux

Dis-le moi je n’aurais qu’à disparaître

En un vœu pieux tout sera effacé j’oublierai

En secret

Le baiser … ce baiser