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Sur la ligne exacte, entre clair-obscur,
A l'heure immédiate, du passé futur,
Je marche dans une ville inconnue
Surveillé par personne.
A cette heure précise, souffle le désir,
Ne me dites rien, encore, laissez le venir
Je marche dans une ville inconnue surveillé par personne,
Je file la beauté disparue et son pas qui résonne.
J'ai voyagé si loin pour me voir en dedans, gagner du temps,
Pourrais-je encore partir sans penser à m'enfuir, m'anéantir
Danser avec ma mort sur une place vide,
Et donner au plaisir le parfum du suicide .
Alors ne pleurez plus madones,
Je n'attends pas qu'on me pardonne.
Le soleil éclate entre rouge et noir,
Pour le dernier acte, au bord du trottoir,
Je marche dans une ville inconnue surveillé par personne,
Le soir passé la nuit tendue, quelque chose déconne,
Cassure immédiate, entre clair obscur,
Sur la ligne exacte de ma déchirure,
Entre chien et loup, le premier impact,
Ne me dites rien encore, laissez les se battre,
Se battre dans une ville inconnue surveillé par personne,
Passé la limite absolue, la police abandonne.
Je suis allé très loin pour me voir en dedans, gagner du temps,Pourrais-je encore partir sans penser à m'enfuir, m'anéantir,
Danser avec ma mort sur une place vide,
Et donner au plaisir le parfum du suicide.
Alors ne pleurez plus, madones,
Je n'attends pas qu'on me pardonne.
Surtout ne pleurez pas, madones,
Je n'attends plus qu'on me pardonne.
Je marche dans une ville inconnue surveille par personne.
Je lis sur l'asphalte des rues le secret des madones,
Un soir et quelques heures encore à tirer sur l'exil,
Filer la beauté disparue qui ne tient qu'à un fil,
Le dernier soir, la dernière nuit, pour savoir qu'elle existe
Et donner à l'ange déchu le goût du sacrifice..
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J’accuse
Cette folle démence du progrès
Qui ne cesse pas de tout saccager
Nos plaines immenses
Nos chères contrées
Qui troque la vertu de ce respect
Dû à notre terre
Sans vergogne, exploite une monnaie
Qui dégrade, pourrit et altère
Toutes activités humaines
Vouloir toujours sans trêve, la primeur
Gommer sans frein, les solides valeurs
Comme la religion
Au profit de serviles capitaux
Versés à des hommes, perchés très haut
Que deviennent bravoure et bonté
Face à la trame de l'absurdité
Plus de scrupules, plus d'intégrité
Un imbroglio de turpitudes
Pas de nostalgie
Pas de tristesse
Lourde réalité que ce dessein
J'ai foi en la sagesse du destin
Lui, seul sait accomplir des prouesses
Je ne parviens plus
A traduire la puissance des liens
Noués aujourd'hui et surtout demain
A l'origine de mes racines
Que mes branches acheminent
Humblement en mémoire de mes parents
Que j'imagine le plus souvent
Heureux nomades sur le fil du temps
Ils continuent et sèment à tout vent
Nos églises portaient fièrement leurs clochers
Visibles de chaque pré
Qu’en est-il maintenant, les églises remplacés par des mosquées
Nos parents s’arrêtaient à l’Angélus
Pour prier pour les récoltes et nourrir leurs vénus
Nous sommes des paysans d’antan
Aux mains liés par l’argent
Les paysans de maintenant sont devenus financiers
Sans Dieu, sans foi, ni loi, obnubilés par la puissance
7 commentaires -
Je suis seule
Cette mer immonde,
M’a engloutie
Le temps d'un soupir, j’appelle à l’aide
La terre
A l’horizon, mauvais augure
Une danse de feu
Dans un ciel en pleurs
Fait écho aux sirènes qui m'invitent
Sur des chapelets d'écume
Impossible d'arrêter cette détresse
La profondeur du silence m'oppresse
La mélopée des sirènes est triste
Je suis envoutée par les danses folles
De sinistres arabesques
Je dépose mon sort
Sur le clavier de la Providence
Dans le firmament soudain
Un joyeux séraphin
Effleure mes yeux,
Caresse ma joue
Puis m'enlaçant de ses ailes magiques
Il but mes larmes en murmurant
Rejoins le royaume de ta vie,
Sois heureuse, soit confiante!!
Sois sereine, sois libre,
Envoles toi !!! Je veille sur toi
9 commentaires -
Les déesses et les dieux...
M’ont donné à choisir entre deux chemins
Un pour la gaieté
Un pour les regrets
L'un aussi doux que l’amour
L'autre souhait d'un retour en arrière.
L'un sera doute et misère,
L'autre clarté sans hiver.
Comment choisir le bon chemin ?
Comment ne pas se tromper ?
Quel sera mon destin ?
Impossible de dire
Mais il me faut bien le choisir,
Ce chemin......
Et il me faut partir................
7 commentaires -
J’écoute ma voix intérieure
Celle que j'avais oubliée
J'accueille ces quelques moments
Pour ouvrir les portes de ma liberté
Le temps semble s'arrêter
Je suis seule chez moi
Je regarde par la fenêtre
Je réalise que je ne voudrais surtout pas
Qu'on m'enlève ce temps à moi
J'ai la tête pleine d'idées
Je prends conscience
Que ma vie est remplie de belles expériences
Je ne vois plus les jours seule, comme des défis
Mais plutôt une occasion d’apprécier la vie
Parfois la panique .....
Soudain j’ai envie d'être avec quelqu'un
Malgré cela je décide de rester seule
J'apprends à m'apprivoiser en ces temps esseulés
Du silence que la vie m'a confié
Je renaîtrai mieux armée pour cette société
6 commentaires -
Est trop lent pour les personnes qui attendent
Trop long pour les personnes qui sont malheureuses
Trop court pour les personnes qui sont heureuses
Mais pour les personnes qui aiment
Le temps est éternel.....................
7 commentaires -
ne jamais se fier aux apparences...
j'ai déjà publié cette histoire l'an dernier j'ai pensé que cela serait une bonne chose de la re publier
Une femme de peau blanche venait de terminer ses courses.
Au comptoir du self, elle acheta un bol de soupe, alla s’installer à une table, y posa son plateau et s’aperçut qu’elle avait oublié de prendre une cuillère.
Elle repartit aussitôt en direction du comptoir.
Revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un homme de
peau noire installé devant le bol, trempant sa cuillère dans la soupe.
"Quel sans-gêne !, pense-t-elle. Mais, il n’a pas l’air méchant… Ne
le brusquons pas !"
"Vous permettez," lui dit-elle en tirant la soupe de son côté.
Son interlocuteur ne répond que par un large sourire
Elle commence à manger.
L’homme Noir retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table.
A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d’amabilité dans le geste et le regard qu’elle le laisse faire, désarmée.
Ils mangent à tour de rôle.
Elle est décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même un peu complice.
La soupe terminée, l’homme Noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger, et revient avec une abondante portion de frites qu’il pose au milieu de la table, l’invite à se servir.Elle accepte et ils partagent les frites.
Puis il se lève pour prendre congé avec un ample salut de la tête et prononce l’un de ses premiers mots : "merci !"
Elle reste un moment pensive et songe à s’en aller.
Elle cherche son sac à mains, qu’elle a accroché au dossier de la chaise.Plus de sac ! Mais alors, cet homme noir n’était qu’un voleur ?
Elle s’apprête à demander qu’on le poursuive, lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où est accroché son sac.
Il manquait une cuillère sur le plateau…quelles sont vos conclusions ??
8 commentaires -
C’est s’aimer bien peu
Que de haïr quelqu’un
Mais c’est haïr tout le monde
Que de n’aimer que soi
Proverbe chinois
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