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    Le temps qui passe laisse des traces indélébiles dans nos âmes et cœurs

    Il écrit à l’encre de nos bonheurs et de nos malheurs le conte de nos vies

    Je souhaite à tous le plus beau : vivre en paix ,dans la sérénité, dans la santé

    avec de l’amour et du bonheur autour de vous

    Mon grand-père disait que pour vivre heureux ,il fallait vivre simplement
    L’amitié vraie est celle qui est plus forte que les tempêtes et les vents violents

    Meilleurs vœux pour l’An 2013 à vous mes visiteurs

    Je vous embrasse tres fort

    Ozy

     

     


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    La chambre est pleine d'ombre ; on entend vaguement
    De deux enfants le triste et doux chuchotement.


    Leur front se penche, encore alourdi par le rêve,
    Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève...


    Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux ;
    Leur aile s'engourdit sous le ton gris des cieux ;


    Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse,
    Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse,


    Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant...

    Or les petits enfants, sous le rideau flottant,


    Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.
    Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure...


    Ils tressaillent souvent à la claire voix d'or
    Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor


    Son refrain métallique et son globe de verre...

    Puis, la chambre est glacée... on voit traîner à terre,


    Épars autour des lits, des vêtements de deuil :
    L'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil


    Souffle dans le logis son haleine morose !
    On sent, dans tout cela, qu'il manque quelque chose...


     Il n'est donc point de mère à ces petits enfants,
    De mère au frais sourire, aux regards triomphants ?


    Elle a donc oublié, le soir, seule et penchée,
    D'exciter une flamme à la cendre arrachée,


    D'amonceler sur eux la laine de l'édredon
    Avant de les quitter en leur criant : pardon.


    Elle n'a point prévu la froideur matinale,
    Ni bien fermé le seuil à la bise hivernale ?...


    Le rêve maternel, c'est le tiède tapis,
    C'est le nid cotonneux où les enfants tapis,


    Comme de beaux oiseaux que balancent les branches,
    Dorment leur doux sommeil plein de visions blanches !...


    Et là,  c'est comme un nid sans plumes, sans chaleur,
    Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;


    Un nid que doit avoir glacé la bise amère...

    Votre cœur l'a compris :  ces enfants sont sans mère.


    Plus de mère au logis !  et le père est bien loin !..

    Une vieille servante, alors, en a pris soin.
    Les petits sont tout seuls en la maison glacée ;


    Orphelins de quatre ans, voilà qu'en leur pensée


    S'éveille, par degrés, un souvenir riant...
    C'est comme un chapelet qu'on égrène en priant :


    Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
    Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes


    Dans quelque songe étrange où l'on voyait joujoux,
    Bonbons habillés d'or, étincelants bijoux,


    Tourbillonner, danser une danse sonore,
    Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !


    On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
    La lèvre affriandée, en se frottant les yeux...


    On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
    Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,


    Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
    Aux portes des parents tout doucement toucher...


    On entrait !... Puis alors les souhaits... en chemise,
    Les baisers répétés, et la gaîté permise !

     

    Ah ! c'était si charmant, ces mots dits tant de fois !

    Mais comme il est changé, le logis d'autrefois :


    Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée,
    Toute la vieille chambre était illuminée ;


    Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer,
    Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer...


     L'armoire était sans clefs !... sans clefs, la grande armoire !
    On regardait souvent sa porte brune et noire...


    Sans clefs !... c'était étrange !... on rêvait bien des fois
    Aux mystères dormant entre ses flancs de bois,


    Et l'on croyait ouïr, au fond de la serrure
    Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure...


     La chambre des parents est bien vide, aujourd'hui :
    Aucun reflet vermeil sous la porte n'a lui ;


    Il n'est point de parents, de foyer, de clefs prises :
    Partant, point de baisers, point de douces surprises !


    Oh ! que le jour de l'an sera triste pour eux !

    Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus,


    Silencieusement tombe une larme amère,
    Ils murmurent : "Quand donc reviendra notre mère ?"

    Maintenant, les petits sommeillent tristement :
    Vous diriez, à les voir, qu'ils pleurent en dormant,


    Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible !
    Les tout petits enfants ont le cœur si sensible !


     Mais l'ange des berceaux vient essuyer leurs yeux,
    Et dans ce lourd sommeil met un rêve joyeux,


    Un rêve si joyeux, que leur lèvre mi-close,
    Souriante, semblait murmurer quelque chose...


     Ils rêvent que, penchés sur leur petit bras rond,
    Doux geste du réveil, ils avancent le front,


    Et leur vague regard tout autour d'eux se pose...
    Ils se croient endormis dans un paradis rose...


    Au foyer plein d'éclairs chante gaiement le feu...
    Par la fenêtre on voit là-bas un beau ciel bleu ;


    La nature s'éveille et de rayons s'enivre...
    La terre, demi-nue, heureuse de revivre,


    A des frissons de joie aux baisers du soleil...
    Et dans le vieux logis tout est tiède et vermeil :


    Les sombres vêtements ne jonchent plus la terre,
    La bise sous le seuil a fini par se taire...


    On dirait qu'une fée a passé dans cela !...
    Les enfants, tout joyeux, ont jeté deux cris... Là,


    Près du lit maternel, sous un beau rayon rose,
    Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose...


    Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs,
    De la nacre et du jais aux reflets scintillants ;


    Des petits cadres noirs, des couronnes de verre,
    Ayant trois mots gravés en or : "À NOTRE MÈRE !"

     

     

     je vous offre ce poème car il me tient à coeur


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    Je vais faire une petite pause

     

     pour  profiter de ma famille

     

    Bisous

                                 

                                     Ozy

     

     

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      Premiers froids

      Le vent hurle

      Dans la cheminée

     


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    On la connait aussi  sous le nom d’ingénue....

     

    c’est la jeune fille girly....

     

    c’est la femme-enfant capricieuse

     

    c’est la charmante primesautière.

     

    Elle est ravissante et pétillante,

     

    et .....elle boude l’instant d’après...

     

    ...... pour le plaisir d’être consolée.

     


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    Sur le célibat des prêtres ....(avec humour)

     

     

     

    Moi qui suis le jeune curé

    De la paroisse abandonnée,

    Là-bas, au flanc de la montagne,

    Moi qui n'intéresse personne

    Pas plus les cardinaux de Rome

    Que mes paroissiens qui se damnent,

    Quand je m'ennuie, les soirs d'hiver,

    Comme un berger dans son désert,

    Je vais coucher dans mon église

     

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Pour t'aimer, pour te servir

    On ne s'rait pas trop de deux.

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

     

    Moi qui suis le jeune curé

    De la paroisse abandonnée,

    Souvent, je pense à cette femme

    Qui partagerait le pain, le sel,

    Qui m'endormirait avec elle

    Et qui protégerait mon âme,

    Mais là, devant la croix de Dieu

    Ma prière n'atteint pas les cieux

    Je suis tout seul dans mon église

     

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Pour t'aimer, pour te servir

    On ne s'rait pas trop de deux

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Accorde-moi cette faveur.

    Si tu ne m'entends pas, Seigneur,

    Demain on fermera ton église

     

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !

    Pour t'aimer, pour te servir,

    On ne s'rait pas trop de deux

    Ah, bon Dieu, si l'on était deux !


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                                                                                                              plume-copie-1

      

     

                                                                   

                                                                  Que ma plume vous apprenne

     

    ce que ma bouche ne peut vous dire

     

    et que mon cœur voudrait

     

    signer de son sang.

     

     

     

    Alfred de Musset

     

     


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    Une fumée aux  parfums d’encens

     

    Flotte autour de la boule de cristal...

     

    Dans la pièce sombre,

     

    On distingue une longue silhouette ondoyante,

     

    Une opulente chevelure rousse...

     

    Et parfois ....un éclair  ....

     

    Des yeux verts comme des émeraudes.

     

    Ne vous y aventurez pas,

     

    Vous y perdriez votre âme...

     

     


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