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    Sur mes cahiers d'écolier,

    Sur mon pupitre et sur les arbres,

    Sur le sable et sur la neige,

    J'écris ton nom.

    Sur toutes les pages lues,

    Sur toutes les pages blanches,

    Pierre, sang papier ou cendre,

    J'écris ton nom.

    Sur la jungle et le désert,

    Sur les nids, sur les genêts,

    Sur l'écho de mon enfance,

    J'écris ton nom.

    Et par le pouvoir d'un mot,

    Je recommence ma vie.

    Je suis né pour te connaître,

    Pour te nommer

    Liberté.





    Paul Eluard 

    (doit se retourner dans sa tombe...) 

     


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    Je cherche toujours ce jardin qui commence et s'achève en moi.

    J'aime ces enfances qui furent les nôtres, que j'ai oubliées

    Que j'ai perdues

    Que je retrouve ou  retrouverai

    J'aime ces enfances qui appartiennent à d'autres,

    Ces enfances de demain,

    Ces enfances qui portent mille et un visages

    Contes de bois, contes de mer,

    De fleurs épanouies et de terres ouvertes,

    Des histoires de  vie.

     

     


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    Vous ne connaissez pas les cagoles, l'équivalent, dans le sud de la France, de la bimbo mais en plus drôle !!!!



    Elle n’est pas une pouffe comme les autres ....

     

    Ces jeunes femmes — comment dirais-je? — très distinguées qu'on croise dans les rues des villes du sud de la France et sur lesquelles les hommes se retournent.

     

    Elles sont -  de la tête — brushée, décolorée, teinte, perruquée… et toujours hyper maquillée  — aux pieds — aux ongles vernis de vif et chaussés de sandales pailletées à talons hauts.

    « Cagole » désignait à l'origine les femmes qui travaillaient dans les usines d'empaquetage de dattes, et qui protégeaient leurs cheveux sous des cagoules.

     

    Leur travail étant payé une misère, certaines vendaient leurs charmes pour arrondir les fins de mois.

    Et aujourd'hui?

     

    «C'est comme ça qu'on appelle les pouffiasses au sud de Valence», explique un homme d'origine niçoise.

     

    Certes, mais avec un petit quelque chose en plus.

     

     Il y a beaucoup de tendresse dans le regard des hommes lorsqu'ils évoquent les cagoles.

     

    Ce qui n'est pas le cas pour les pouffes.

     

    La cagole est vraiment attendrissante.

     

    Comme Fabienne, caissière à Carrefour : «Comment ça tu veux coucher avec moi?! Ça va pas ou quoi, on se connaît à peine! Tu m'as prise pour qui? Offre-moi à boire d'abord!».

     

    Vous avez saisi ?

    Et pour le plaisir des yeux, voici une mini galerie de cagoles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le ciel est rempli d’étoiles

      

      

    Les étoiles du bien et les étoiles du mal..

     

      

    Mais les hommes ne le savent pas....

      

      

    Il nous appartient de déterminer quelle étoile suivre...

      

      

    Pour ne pas se retrouver, comme ce bateau,

    échoué un jour de tempête.....

      

      

    Seul, sans main tendue à laquelle se tenir.....

     

     

    Pour essayer de retrouver son port ...

     

     

     

     

     

     


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    .........

     

    C'est l'amour et la mort, dont je te parle encore
    Au-delà du pouvoir, à travers les miroirs
    Je crie de ma cellule, je brûle tes calculs
    Je fous le grand bordel dans la ronde officielle

     

    .........



    B. Lavilliers

     


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    tableau de Gilberta Reant

     

    (j'adore ce texte : grande métaphore..) 

     

     

      Je connais des bateaux qui restent dans le port
    De peur que les courants les entraînent trop fort,
    Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
    A ne jamais risquer une voile au dehors.

     

    Je connais des bateaux qui oublient de partir
    Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
    Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
    Leur voyage est fini avant de commencer.

     

    Je connais des bateaux tellement enchaînés
    Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
    Je connais des bateaux qui restent à clapoter
    Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.

     

    Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
    Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
    Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
    Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.

     

    Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
    De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
    Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
    L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.

     

    Je connais des bateaux qui reviennent au port
    Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
    Je connais des bateaux étrangement pareils
    Quand ils ont partagé des années de soleil.

     

    Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
    Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
    Sans jamais replier leurs ailes de géants
    Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.

     

    Mannick


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    On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...

    Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.


    On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.


    On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...

    La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.


    Si ce n'est pas maintenant, quand sera-ce?



    La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.

    Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux
    maintenant qu'il est encore temps.


    Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer,

     ' La Vraie  Vie! '

     

    Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il
    fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer.


    Et alors la vie allait commencer ! ! ! !

    Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.


    Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.

    Le bonheur est le chemin.


    Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore :
    quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.

    Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps,  l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

    LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !


    Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.


    Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

     

     

     


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      '

    Tableau Jim Warren "Surf"

     

     

    Tous les sels

    Tout le sucre

    Tout le vin

    Toute ma vie, je veux..... juste

    Vivre avec vous.

    Toute la lumière

    Tout noir

    Tout ce que j'écris

    Tout le chemin

     Toute la mer

     

     

     


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