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Mieux vaut jeûner avec les
aigles que picorer avec les
poulets
Antonin Artaud
( citation souvent reprise par B. Lavilliers dans ses concerts )
Aigle royal photographié il y a pas mal de temps à Rocamadour
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Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aiderIl meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessésIl meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux
Pablo Neruda
Pablo Neruda est un des poètes chiliens (j'avais fait une erreur) que je préfère
30 commentaires -
Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement,
elles vous blessent toutes ..........
L. Gaudé ( "ELDORADO" tres beau livre à lire si vous vous intéressez à la vie des clandestins qui veulent gagner un Eldorado quelqu'il soit mais toujorus mieux que chez eux ....)
25 commentaires -
L’eau glissa sur l’homme comme sur un marbre,
s’enfonça dans les sillons de ses muscles, s’oublia
sur son mâle épiderme……
C’était une eau fraîche et purifiante, une eau qui
lavait des errances de la nuit et faisait briller la
peau comme un cuivre…………
12 commentaires -
Madrid dans sa féminité (si si c’est une ville féminine) revêtues de ses plus beaux atours
Auréolée de lumières la nuit et le jour dans le soleil c’est toujours une magie
Les bâtiments du centre ville (historique) ont été laissés là par les maures et rénovés dans le même esprit
Des azulejos (portugais) ornent beaucoup de façades
Des fontaines hantent toute la ville avec des statue de dieux célèbres comme Neptune , Cybèle etc…
Octobre fleuri à Madrid : des géraniums généreux, des canas, des bégonias… des arbres majestueux dans les rues et les parcs
Madrid ville sympathique et accueillante enfin en apparence (je ne connais pas les problèmes souterrains inhérents à chaque pays)
Fraîcheur matinale et douceur l’après midi en octobre, très chaud en été
Vie nocturne agitée pour les jeunes et les moins jeunes : faire le tour des bodegas (style bars à vin chez nous) est la distraction favorite et y boire un verre dans chacune d’elle et manger une tapa ….
Si une bodega et un verre çà va….. 5 bogedas et 5 verres … çà fait beaucoup : je me suis d’ailleurs posé la question suivante :
Comment les madrilènes (c’est un mot que j’adore qui sonne musicalement) peuvent-ils travailler le lendemain car il bossent !!
Magasins de mode très modes – (chers et moins chers) c’est le pays des modes à petits prix ZARA - MANGO (marques espagnoles)
Un grand magasin cher EL CORTE INGLES qui sévit dans toute l’Espagne
Très moderne style Galeries Lafayette ou Printemps
Le Prado musée célèbre à ne pas manquer (prévoir une bonne demi journée)
Le Parc El Retiro (poumon de Madrid) 8 ha avec le Palais Velázquez
Le Palaccio de Cristal d’où on s’attend à voir Cendrillon descendre majestueusement les marches …..
Le lac, les barques avec des amoureux, les cygnes noir et blanc,
Sa cascade et sa grotte
Sa Plazza Mayor la plus ancienne de Madrid entourée d’arcades et de restaurants
Et la Puerta Del Dol avec ses animations (guitares, danses etc..) et son ours madrilène qui n’en peut plus d’être photographié
Ces calles typiques toujours piétonnes autorisés seulement pour la police madrilène,(je ne me lasse pas de ce mot) et des taxis et ambulances - emplies de restaurants, de bars à tapas, de salons de jeux (les espagnols sont de grands joueurs)
Madrid affaires est tout aussi typique :
De grands bâtiments rénovés dans le style maure achetés par des compagnies d’assurance, des banque …. Comme chez nous
Derrière le Prado l’Eglise San Geronimo une merveille d’architecture
(on y accède par des escaliers qui partent du jardin du Prado)
vous aurez compris que j’ai aimé Madrid même si nous n’avons pu tout voir (trop peu de temps)
l'ours madrilène mon petit préféré
en vrac, des fontaines, le Prado, Le Palais Velasquez, le Palais de Cristal, le Palais Royal, la Fontaine du Parc Retiro, l'entrée du parc avec les géraniums,, des batimùents dans la ville, l'Eglise San Geronimo, le métro Puerta del Sol, le petit ours madrilène Puerta del Sol, la Plaza Moyor avec ses arcades et des peintres, les arènes, le musée du jambon, les lampadaires de la Plaza Mayor.......
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Rien, c’est Tout.
Ne vous fiez pas aux apparences…
Entre péché mignon et péché capital, les cœurs balancent, mais aucun ne résiste.
Ce mot est Léger comme un mohair, précieux comme un cachemire
Il a l’élégance méticuleuse et la beauté hypnotique d’un Dorian Gray moderne,
C’est le charisme absolu, le charme à l’état pur. Un nouvel eudémonisme.
Ce Rien est un Indispensable.
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Cet après midi 17 octobre je suis allée sur les rochers au bord de la mer.
Cela m’arrive assez souvent en automne et au printemps car il n’y a pas trop de monde et qu’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.
J’avais malgré tout un anorak, heureusement.
Il y avait du mistral et la mer était grosse. Des vagues arrivaient en roulant et s’écrasaient contre les rochers sur lesquels j’étais assise, il y a même fallu que je change d’endroit car à un moment il y en a une plus grosse que les autres qui m’a aspergée copieusement.
Je suis restée à regarder le sac et le ressac au moins deux heures, je suis partie car j’avais froid
Quand je regarde la mer, je pense que j’ai une chance inouïe car il y a des gens qui ne la verront jamais au cours de leur vie.
Aujourd’hui elle était et bleue et verte et violette, une franche d’écume blanche venait mourir sur la plage de sable qu’il y avait sous les rochers où j’étais assise.
Au loin je voyais la ligne d’horizon, là où le ciel rejoint la mer et je pensais aux pays qui se trouvent là bas, la Sicile, l’Ile de Malte, l’Egypte, la Crète et d’autres pays encore que je connais déjà ou aimerais connaître.
Il y avait aussi quelques voiliers, quelques surfeurs et un chien qui s’amusait à ramener le bâton que son maître envoyait à l’eau.
Dans ces moments là, je me ressource, je fais le ménage dans ma tête etc.
Le bruit que font les vagues est apaisant. Le vent me balayait le visage, et je pensais que c’était sûrement çà la vraie vie.
J’ai ramassé deux petits galets, je vais les donner à mon mari.
Je comprends les marins qui ne peuvent pas résister à l’appel du large.
La voix des sirènes est terrible.
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N'ignore pas la main tendue vers toi,
Elle t’appelle au secours, elle a besoin de toi,
N’ignore pas cette main tendue vers toi
Elle est malheureuse et a besoin d’un toit.
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