•  

     



    Il faut sans cesse et sans cesse passer par toutes

    les étapes de la désillusion
    , se retrouver seul et

    toucher le fond de sa détresse
    .




    Choisir le difficile
    , l'impossible, la nuit, ce qui

    n'est pas dit
    .



    Ecrire est à ce prix
    .


    Vivre aussi
    .

     

     
                          









                            Hélène Ouvrard

     


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    On ne peut voir la lumière sans

     
    l'ombre, http://nsm02.casimages.com/img/2010/01/18/100118115543703005272500.jpg



    on ne peut percevoir le

     

    silence sans le bruit, on ne peut

     

    atteindre la sagesse sans la folie.

     

     


                                  Carl Gustav Jung

     

     

     

     


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  • http://nsm02.casimages.com/img/2010/01/18/100118114026703005272406.jpg

    Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !




     

                C. Chaplin

     


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    …../…

     

    Un rebelle est un rebelle
    Deux sanglots font un seul glas
    Et quand vient l'aube cruelle
    Passent de vie à trépas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Répétant le nom de celle
    Qu'aucun des deux ne trompa
    Et leur sang rouge ruisselle   http://nsm02.casimages.com/img/2010/01/01/100101074520703005161571.jpg
    Même couleur même éclat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Il coule il coule il se mêle
    À la terre qu'il aima

     

    …/…

     

     

    Aragon

     

     

     

    (poème métaphorique la Belle étant la France la rose symbole du socialisme et le réséda blanc symbole de la royauté et de l’église –  écrit sous l’occupation chantée par Bernard Lavilliers dans cet article)




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  • LA LANGUE DE CHEZ NOUS

     

    C'est une langue belle avec des mots superbes
    Qui porte son histoire à travers ses accents
    Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
    Le fromage de chèvre et le pain de froment

    Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
    En écoutant parler les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

     

     

    …./…..



    C'est une langue belle à l'autre bout du monde
    Une bulle de France au nord d'un continent
    Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
    Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

    Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
    Elle a quitté son nid pour un autre terroir
    Et comme une hirondelle au printemps des musiques
    Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

    Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
    Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
    Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
    Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

     

    …./……

     

     

    Yves Duteil

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    Elle disait que la vie est là,

    En couleurs, en couleurs,

    Si ténue que je n'entends pas

    Battre son coeur,  battre son coeur,

    Ma musique est profonde,

    Autant que la douleur,

    Tu comptes les secondes,

    Je peux compter les heures.



    http://nsm02.casimages.com/img/2010/01/19/100119122820703005274106.jpg 

    Elle disait  que la mort s'en va


    En douceur, en douceur,

    Emportant l'amour et la joie,


    J'ai pas peur, j'ai pas peur,

    Si la mer est profonde,


                                                          (image de paix et de vacances qu'il faudra longtemps à    retrouver dans tout ce chaos )


    Elle l'est moins que mon coeur,


    Tu vois je n'ai pas d'ombre,

    Elle est peut-être ailleurs.

     

    Elle disait la veine est ouverte,

    Le sang court, le sang court,

    Il a l'odeur des nuits de fête,

    De l'amour, de l'amour,

    La grande sècheresse,

    Finira bien un jour,

    Quand la porte est ouverte

    On entend les tambours.

     

    Haïti douleur, Haïti chaleur, Haïti douceur, Haïti couleur




                                                                             B. Lavilliers


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    …………….

     

    Mes mains dans tes cheveux

    Comme le vent dans les lianes

    Redescendent peu à peu

    Sur tes dessins de femmes

    Jusqu'au secret noyé

    De silence et de pluie,

    Les ailes déployées,

    Comme un oiseau s'enfuit.



    ……………….

     

                               M. Sardou

     


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    Feuilles et feuilles ….

     

    Ce ne sont pas les mêmes feuilles, certes

     

    Mais elles ont chacune une odeur

     

    bien à elles

     

    J’adore l’odeur des feuilles d’un

    livre et celle des feuilles d'arbres

     

    J’adore lire au coin d’un feu de

    bois   

     

    A

    l’odeur

    des


    feuilles mortes

     

    C’est une période sentimentale, on

    a  envie de rester chez soi

    Mais

    Le  printemps reviendra

    bientôt…. 

    Avec son lot de feuilles vertes et

    tendres ….

     

     Chaque saison a un charme bien à
    elle … 

    Ne croyez vous pas  ???

     

     

                           piètre poète

     

     

     


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