-
(....)
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer,
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
(....)
Charles Baudelaire
NB. vous aurez reconnu Bernard Lavilliers
5 commentaires -
Que la mer est belle avec ses blancs moutons !
Mais soudain, elle se change en mégère impromptue :
Fantastique et sublime, semblable à mille démons
Qui fondent sur les maisons et font trembler les nues !Dans un ciel assombrit, déchiré par l'éclair,
Le vent et le tonnerre font plier les grands arbres,
Ballottant les oiseaux qui cherchent un repaire.
Neptune et Jupiter, ont réuni leurs armes !L'homme seul, au milieu des éléments déchaînés
Doit lutter pour sa vie et sauver son bateau,
Face aux furies infernales si déterminées,
Qui veulent à tout prix : l'emmener au fond des eaux...Pauvres marins luttant contre : vague et orages,
Il vous reste " un ami - un guide sur la terre "
Debout sur les rochers, tout au bord du rivage,Un ange solitaire scintille dans les ténèbres.
Seul, Stoïque, le gardien de phare - coupé du monde,
Assume et reste là... pour que les autres vivent !
Harcelé de milliers de lames qui l'inondent,
L'encerclent, l'agrippent et meurent en vaines offensives !L'encerclent, l'agrippent et meurent en vaines offensives !
Là où finit la terre, la mer a son royaume !
Belliqueuse : elle monte jusqu'au toit des maisons
Elle envahit les quais, et roule sur les chaumes,
Bousculant sur la digue les curieux de saison.Le port avec ses rues sont recouverts d'écume,
Comme en pleine montagne, on marche dans la neige !
La mer est mécontente et montre sa rancune,
Mais les vieux loups de mer, connaissent bien son manège !Déesse irascible, elle veut des sacrifices...
En sortant de son lit, comme une amante cruelle,
Elle emporte avec elle les meilleurs de nos fils !
Mais qui oserait dire : que la mer n'est pas belle ?...(Jean-Claude Brinette )
4 commentaires -
De deux en deux marches
Je montais l’escalier
Sans fatigue, en souriant
Dans ma robe d’enfant
C’est petit l’escalier…
Une marche aprés l’autre
Chaque pied sur chaque marche
Souriant au monde
La vie m’inonde
C’est bien l’escalier…
Petit à petit, les deux pieds
Sur chaque marche
Souriant de moi même
Je monte à grand-peine.
L’escalier est trop haut!
---------
8 commentaires -
Venise, toi qui vis sur la mer.
Venise, toi qui arrives à porter
Le Campanile et le Capitole
Venise, toi qui danses avec
Les gondoles
Venise, avec tes palais vénitiens
Ton Ponts des Soupirs et tes amoureuxVenise qui t’envoles avec tes pigeons
Venise avec tes masques que décidément je n’arrive pas à aimer
En pensant à toi je sourisAu fond de moi je sais
Que jamais je n'oublierai
Tes couchers de soleil mauves et roses
6 commentaires -
C'est beau un champ de pavots mais ........Là, dans ta veine, tu le sais,
Il y a le sommeil qui va descendre,
Et puis sous le soleil qui naît,
Nous ne pourrons plus nous comprendre,
(….)
Le dealer finira tranquille
Loin des hôpitaux, des cliniques
Protégé par des imbéciles
Par le système et par les flics
Dans un décor très décadent
Avec ton fric, avec ta peine
Avec ta mort, avec ton sang
Avec ta solitude, avec tes veines.
B. Lavilliers
10 commentaires -
Rien ne met mieux en évidence la pudeur
masculine que de jolies jambes féminines : dès
qu'un homme en aperçoit, il baisse les yeux…
Inconnu
9 commentaires -
L’abeille européenne (Apis mellifera), ici collectant du pollen et participant ainsi à la pollinisation de 80 % des plantes à fleurs et à la production de 35 % de la nourriture des hommes
Les apiculteurs trouvent de plus en plus souvent leurs ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles. Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel aurait disparu l'hiver 2006-2007.
De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des coloniesLa citation « si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle » est souvent attribuée à Albert Einstein mais sans preuve de son authenticité
Elle aurait pour la première fois été « citée » en 1994 (39 ans après la mort du savant) dans un pamphlet distribué par l'Union Nationale de l'Apiculture Française
Pour autant, cette phrase tient un raisonnement logique mais exagéré : sans abeilles, la pollinisationd’un grand nombre de plantes ne se ferait plus, entraînant la disparition de nombreux animaux et des effets dévastateurs sur l'agriculture.
Soulignons toutefois que les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs, mais assurent néanmoins une grande part de la pollinisation.
3 commentaires -
Aussi longtemps que nous aimons, nous servons.
Aussi longtemps que d'autres nous aiment, nous pourrions presque dire que nous sommes indispensables; et nul homme n'est inutile tant et aussi longtemps qu'il possède un ami.Robert Louis Stevenson
6 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires